"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 30 juin 2013

Staretz Léonide d'Optino: La Voie


startsy d'Optino


"Si tu es simple comme les Apôtres, si tu ne dissimules pas tes défauts humains, si tu n'as pas la prétention d'être particulièrement pieux, si tu peux cheminer dans la vie sans hypocrisie, alors c'est la Voie. Alors qu'une telle chose est facile, tout le monde ne peut la trouver ou la comprendre. 

Cette voie est le plus court chemin vers le salut et elle attire la grâce de Dieu. 

La modestie, la candeur, la franchise de l'âme, voilà ce qui est agréable au Seigneur, Qui est humble de cœur. 

A moins que vous ne deveniez comme des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume de Dieu (Matthieu 18:13). "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (CXXIII)


Chemine vers Dieu
Le clair Soleil de Justice
Eclaire tes pas

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Film sur saint Jean de Changhaï / Russe avec s/t en anglais)


FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX


Fête de tous les saints
N°415/2013 – disponible sur le site internet du diocèse : www.diocesedegeneve.net


17/30 juin
1er dimanche après la Pentecôte
Fête de tous les Saints

Saints Manuel, Sabel et Ismaël, martyrs à Constantinople (362) ; saint hiéromartyr Philonide, évêque de Kourion, en Chypre saint Isaure et ses compagnons : saints Basile, Innocent, Félix, Hermias et Pérégrin, martyrs en Macédoine (vers 300) ; saint Hypatios, higoumène du monastère de Rufinianes en Chalcédoine (446) ; saints Joseph et Pior, disciples de saint Antoine le Grand ; saints frères Alfanov de Novgorod : Nicétas, Cyrille, Nicéphore, Clément et Isaac (XIV et XVème s.). 

Lectures : Hébr. XI, 33 – XII, 2 /Matth. X, 32–33, 37-38 ; XIX, 27-30

LOUEZ DIEU DANS SES SAINTS ![1]
L
es Saints vivent dans le Christ Jésus et le Christ vit en eux. Dans les Saints, Il répète inlassablement, jusqu’à la fin du monde, le mystère unique de sa mort et de sa résurrection, de l’incarnation de Dieu et de la déification de l’homme. Sur les fresques représentant les Martyrs et les Saints militaires – celles de certains réfectoires du Mont Athos notamment – on constate que si les Saints ont des postures, des vêtements et des attributs différents, ils ont à peu près tous le même visage, et ce visage est celui du Christ. Tels sont en effet les Saints: identiques en Christ, mais infiniment divers dans leurs caractères personnels et les conditions dans lesquelles ils ont reproduit l’œuvre du Sauveur, dans un lieu et à un moment donnés. Chez les Saints toutefois cette reproduction de la Passion du Seigneur n’est pas morne répétition. Elle est toujours nouvelle, toujours originale, toujours unique et contribue de manière irremplaçable à l’édification de l’Église des premiers-nés. Le Seigneur Jésus a ouvert la voie, Il a sauvé la nature humaine en mettant à mort dans Son propre corps la mort, mais il faut maintenant que chaque personne participe librement à cette œuvre de salut. Ce qui manque aux tribulations du Christ, écrit Saint Paul, je le complète dans ma chair au profit de son corps qui est l’Église (Col I, 24). Ces paroles de l’Apôtre ne signifient pas qu’il manque quoi que ce soit à l’œuvre du Christ et à notre Rédemption, mais seulement que chacun d’entre nous doit communier volontairement et de manière personnelle à sa Passion, pour avoir part à l’héritage des Saints dans la lumière de Dieu (ibid.).
Unis au Christ par la foi et la grâce, les Saints accomplissent les œuvres du Christ (Jn XIV, 12). Habitant en eux par le Saint-Esprit, c’est le Christ Lui-même qui accomplit par eux des miracles, convertit les païens, enseigne les secrets de la science spirituelle, réconcilie les ennemis et donne à leur corps la force d’affronter avec joie les plus horribles tortures ; de sorte que l’Évangile ne cesse d’être écrit jusqu’aujourd’hui par les œuvres évangéliques des Saints. Voilà pourquoi les Saints, proches et lointains, anciens et nouveaux, sont pour nous des guides sûrs nous conduisant au Christ qui habite en eux. Devenez mes imitateurs, tout comme je le suis moi-même du Christ (I Cor XI, 1), nous disent-ils avec saint Paul. Si nous voulons faire resplendir en nous l’image du Christ, nous devons donc souvent tourner nos regards vers les Saints pour avoir des exemples vécus et pratiques de la marche à suivre. Le peintre qui désire faire le portrait d’une personne qu’il ne voit pas devant lui, se sert de reproductions, les regarde attentivement, les compare pour s’en inspirer, de même nous faut-il regarder vers les Saints, lire leurs Vies, les comparer, pour savoir comment progresser dans la vie en Christ.
En lisant assidûment les Vies des Saints, en vivant avec tous les Saints (Eph III, 18), en nous promenant chaque jour dans ce jardin spirituel qu’est le Synaxaire, nous trouverons peu à peu certains Saints qui attirent davantage notre sympathie, notre émotion, notre affection. Ils deviendront pour nous comme des amis intimes à qui nous aimerions confier nos joies et nos peines, à qui nous demanderions plus spécialement le secours de leurs prières, dont nous aimerions souvent relire la Vie, chanter les tropaires et vénérer l’icône. Ces amis intimes seront pour nous une puissante consolation et des guides privilégiés sur la route étroite qui nous mène au Christ (Mt VII, 14). Nous ne sommes pas seuls sur ce chemin et dans ce combat, nous avons avec nous notre Mère, la Toute-Sainte Mère de Dieu, notre Ange Gardien, le Saint dont nous portons le nom et ces quelques amis que nous aurons choisis parmi la grande Assemblée des témoins de l’Agneau. Et si nous trébuchons sous l’effet du péché, ils nous relèveront ; lorsque nous serons tentés par le désespoir, ils nous rappelleront qu’avant nous, et plus que nous, ils ont souffert pour le Christ et goûtent désormais à la joie éternelle. Ainsi, sur le chemin rocailleux de cette vie, ces saints amis nous feront voir un peu de la lumière de la Résurrection. Cherchons donc dans les Vies des Saints ces quelques amis intimes et, avec tous les Saints, marchons vers le Christ.
Dans notre vie spirituelle, nous pouvons communiquer quotidiennement avec les saints de trois façons : en chantant leurs hymnes et leur office liturgique, en vénérant leur icône et en lisant leur Vie dans le Synaxaire. S’il est difficile à ceux qui vivent dans le monde de se rendre chaque jour à l’église pour chanter les louanges des saints, tous les chrétiens peuvent cependant chez eux, seuls ou en famille, chanter le tropaire des Saints du jour, tous peuvent vénérer leur icône, tous peuvent consacrer quelques instants à lire ou à relire leur Vie dans le Synaxaire. Toutefois, la lecture quotidienne de ces résumés des Vies des Saints ne nous sera vraiment profitable que si nous nous approchons d’eux avec les mêmes dispositions que lorsque nous vénérons une icône. Si imparfaites soient-elles, les notices du Synaxaire sont, en effet, dans le domaine du récit ce que sont les icônes dans le domaine de l’image : elles nous rendent le saint présent et peuvent nous apporter autant de grâce que les saintes icônes. Tout dépend de la simplicité de notre cœur. Ainsi, où que nous nous trouvions, quel que soit l’état de notre avancement spirituel, quel que soit notre désir de consacrer notre vie à Dieu, nous trouverons dans le Synaxaire un renouvellement de nos forces et comme un avant-goût de la vie éternelle, où tous les saints danseront avec les anges autour du trône de Dieu en disant : Saint, Saint, Saint est le Seigneur le Dieu Tout-Puissant, Celui qui était, qui est et qui vient ! (Ap IV, 8).
Tropaire du dimanche du 8ème ton
Съ высоты́ снизше́лъ еси́, Благоyтpóбне, погребе́нiе прiя́лъ ecи́ тридне́вное, да на́съ свободи́ши страсте́й, животе́ и воскресе́нiе на́ше, Го́споди, сла́ва Teбѣ́ !

Du haut des cieux, Tu es descendu, ô Miséricordieux ! Tu as accepté les trois jours au tombeau afin de nous libérer des passions : ô notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à Toi !



Tropaire de tous les saints, ton 4


И́же во все́мъ мípѣ му́ченикъ Твои́хъ, я́ко багряни́цею и ви́ссомъ, кровьми́ Це́рковь Твоя́ украси́вшися, тѣ́ми вопіе́тъ Ти́́ Xpисте́ Бо́же : лю́демъ Твои́мъ щедро́ты Твоя́ низпосли́, ми́ръ жи́тельству Твоeму́ да́руй, и душа́мъ на́шимъ ве́лію ми́лость.
Ornée du sang de Tes martyrs du monde entier comme de pourpre et de lin, Ton Église Te clame par leur intercession, ô Christ Dieu : étends Ta compassion sur Tes fidèles ; accorde la paix à Ton peuple et à nos âmes la grande miséricorde.





Kondakion de tous les Saints, ton 8
Я́ко нача́тки естества́, Насади́телю тва́ри, вселе́нная прино́ситъ Ти́ Го́споди богоно́сныя му́ченики. Тѣ́хъ моли́твами въ ми́рѣ глубо́цѣ Це́рковь Твою́, жи́тельствo Твое́, Богоро́дицею соблюди́ Много-ми́лостиве.
Comme prémices de la nature, le monde entier T’offre, Seigneur, les martyrs théophores, à Toi l’Auteur de la création ; par leurs supplications et les prières de la Mère de Dieu, garde Ton Église dans une paix profonde, ô Très-miséricordieux.

AU SUJET DU CARÊME DES SAINTS APÔTRES
Le lundi 1er juillet commence le carême des saints Apôtres, qui se termine le 12 juillet, jour où l’on célèbre la mémoire de St Pierre et St Paul. Ce carême n’est pas un geste arbitraire de l’Église. Il nous fait imiter les saints Apôtres qui, après avoir reçu l’Esprit saint et vivificateur, se sont dispersés depuis Jérusalem, dans le jeûne et la prière, pour prêcher l’Evangile (cf. Actes XII, 2). Ce carême est ancien, son existence étant témoignée dans de nombreux documents des  IVème et Vème siècles, notamment dans les écrits de St Athanase le Grand, St Ambroise de Milan et St Léon le Grand, pape de Rome. Durant ce carême, le typicon concède l’usage de poisson le samedi et le dimanche, ainsi que le mardi et le jeudi si l’on fête un Saint en l’honneur duquel on chante la grande doxologie à matines. S’il n’y a aucune fête, le lundi, le mercredi et le vendredi, il y a jeûne strict, tandis qu’il y a dispense d’huile et de vin le mardi et le jeudi. En tout état de cause, chacun doit jeûner avec discernement, en se souvenant que, selon les Pères de l’Église, le jeûne a pour but de tuer les passions et non point le corps.

LECTURES DU DIMANCHE PROCHAIN : Matines : Marc. XVI,1-8
Liturgie : Rom. II, 10-16 ; Hébr. XI, 33 – XII, 2 ; Rom. XIII,11 – XIV,4 : Matth. IV, 18-23 ; Matth. IV, 25 – V, 12 ; Lc. I, 1-25, 57-68, 76, 80.




[1] Introduction au Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras (abrégée)

samedi 29 juin 2013

Prière de saint Seraphim de Sarov devant l'icône Joie de toutes les Joies

Interior of St. Seraphim's hermitage, 1903

Intérieur de la cellule 
de saint Seraphim 
montrant l'icône 
Joie de Toutes les Joies

"Умиление" (Серафимо-Дивеевская) 2011 г.

Même icône telle qu'elle est aujourd'hui 
recouverte d'une riza
+

PRIERE 
QUE RECITAIT 
SAINT SERAPHIM DE SAROV
DEVANT L'ICONE DE LA MERE DE DIEU
JOIE DE TOUTES LES JOIES

+
Reçois, toi qui es notre ferme espérance, Très sainte Souveraine, qui enfantas Dieu, ces dons précieux, qui ne conviennent qu’à toi, de nous tes serviteurs indignes : élue de toutes les générations, toi qui es apparue la plus élevée de toutes les créatures célestes et terrestres, car par toi le Seigneur des Puissances est avec nous, et par toi nous avons connu le Fils de Dieu, et nous avons été dignes de Son saint Corps et de Son Sang très-précieux; aussi tu es bénie d’âge en âge, Bénie en Dieu, plus claire que les chérubins et plus vénérable que les séraphins. 

Et maintenant, Très sainte Mère de Dieu digne de toute louange, ne cesse pas de prier pour nous, tes indignes serviteurs, afin que nous soyons délivrés de tout conseil du malin et de toute tribulation et que nous soyons préservés de toute atteinte des attaques venimeuses du Diable. 

Mais garde-nous sans condamnation jusques à la fin, afin que par ton secours et ton assistance nous soyons sauvés, et que nous rendions gloire, louange, action de grâce et vénération pour tout au seul Dieu dans la Trinité, Créateur de tout, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. 

Amen!

Version française 
Bernard le Caro 
que nous remercions!

Haïjin Pravoslave (CXXII)



La parole vaine
Est comme la brume épaisse
Qui voile le Ciel

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 28 juin 2013

Archimandrite Demetrios (Athanasiou) : Témoignages de Miracles Après le repos en Christ du staretz Justin (Pârvu)





Dans le blog roumain Dogmatică Empirică, il y a un témoignage du professeur Marian Maricaru concernant les événements miraculeux qui ont suivi le vénérable repos en Christ du staretz Justin (Pârvu) au monastère de Petru Voda en Moldavie. 

Les commentaires […] par d'autres témoins confirment les détails de ces événements. Comme nous le savons, le bienheureux staretz reposa en Christ le dimanche 16 juin 2013 et il a été enterré le jeudi 20 juin 2013. 

Selon le témoignage des témoins, le corps du staretz n'a montré aucune rigidité cadavérique, ce qui se produit également avec moines du Mont Athos. 


La peau de ses mains étaient douce, même quatre jours après son repos en Christ, et un parfum inhabituel venait de sa relique. 

Même ceux qui étaient sceptiques au départ pour cet écoulement de myrrhon, virent à l'étreinte de son corps, des gouttes de liquide qui donnaient un parfum exquis sortant des mains et du front du staretz.


L'atmosphère entière de l'enterrement était résurrectionnelle. Nulle part on ne pouvait voir une ressemblance avec la douleur des gens à la mort. Les larmes du peuple étaient des larmes de joie et non de tristesse. Le corps du staretz lui-même, dans sa forme vénérable, vous faisait sentir la joie de la Résurrection. Selon le professeur Marian, il n'avait jamais ressenti cela à un autre enterrement.




Une autre source rapporte qu'après le repos en Christ du staretz, dans la nuit du dimanche 16 au 17 juin 2013, des larmes vinrent aux yeux du staretz. Le monastère invita une équipe de médecins à interpréter cet événement, mais aucun ne fut en mesure de donner une explication scientifique. Il est rapporté qu'une femme possédée fut guérie lorsqu'elle fut amenée devant les reliques du saint staretz. (Une video montre cette scène, mais nous ne la mettrons pas en ligne.)




La légende en roumain dit Un saint est né!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après 
MYSTAGOGY

Haïjin Pravoslave (CXXI)


Regarde la vie
Comme un long pèlerinage
A l'orée du Ciel

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)
Staretz Païssié (Olarou)

jeudi 27 juin 2013

Haïjin Pravoslave (CXX)


Donne à tes paroles
La Grâce du Saint Nom
Elles seront chants 

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 26 juin 2013

Saint Staretz Joseph l'Hésychaste: La prière noétique


Saint staretz Joseph l'hésychaste

Aujourd'hui, on parle beaucoup et on insiste sur la Tradition orthodoxe, et à juste titre. Mais il est difficile de nos jours de trouver des gens traditionnels selon la plénitude du sens orthodoxe.
On dit que les gens traditionnels sont ceux qui étudient ce qui est traditionnel (La Patristique) dans les livres, et ce n'est pas mauvais. Mais les gens véritablement traditionnels sont ceux qui ont reçu la vie orthodoxe de gens qui la possèdent et peuvent la transmettre simplement et d'une manière incontournable.
Quand on reçoit de première main, l'expérience de l'Esprit Saint, on sent d'une manière intense que l'Évangile n'est pas quelque chose qui s'est passé "à l'époque", mais que c'est une vie continue, en laquelle est confirmé que "Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui et à jamais". 
Lorsque l'on étudie la correspondance du bienheureux staretz Joseph, la première chose que l'on remarque est son désir, sa nostalgie, son désir pur de dire à celui qui est son semblable, de s'adonner à la prière de Jésus. Parce que lorsqu'il vint à l'Athos, il se fixa pour objectif de vivre comme les anciens ascètes comme il l'avait lu dans le livre de cette époque, Kalokairini, qui contenait les vies des saints.   
L'ensemble de la vie du vénérable staretz fut sa méditation continuelle de la prière de Jésus. Il essaya d'appliquer le commandement de [saint] Paul: "Priez sans cesse".    
Chaque soir, il avait comme règle de s'adonner à la prière de Jésus résolument pendant six heures d'affilée. Il a laissé cette méthode précise dans une de ses lettres. "Je connaissais un frère, qui pendant six heures amena son esprit vers le bas dans son cœur et ne lui permit pas de sortir de la neuvième heure de l'après-midi (environ 3 heures) jusques à la troisième heure de la nuit (environ 21 heures). 
Il avait une horloge qui sonnait les heures. Et il est devenu couvert de sueur. […] "Cette manière de labeur spirituel, appris des Pères, montre une grande force mentale et un état spirituel élevé. Car il est vraiment rare, surtout de nos jours, de trouver un esprit qui peut prier résolument pendant une si longue période. 
Le bienheureux staretz dit que pour accomplir un si grand exploit spirituel, une personne doit se forcer à dire la prière et il souligna: "Dites la prière tout le temps. ne laissez pas votre bouche se reposer. Ainsi, elle deviendra habituelle en vous, et l'esprit l'acceptera." 
Le staretz hésychaste est l'un des startsy contemporains du Mont Athos qui a enseigné les détails de la pratique de la prière noétique, non seulement pour les moines, mais également pour les laïcs. 
Selon le staretz, toutes les personnes, sans égard à leur mode de vie, où qu'elles se trouvent, et quoi qu'elles fassent, peuvent entreprendre la prière noétique. Le bienheureux staretz a écrit à ce sujet, "La pratique de la prière noétique est de vous contraindre à dire sans cesse la prière avec vos lèvres. Prêtez seulement attention aux mots "Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi". Et vous ferez l'expérience de la douceur comme si vous aviez du miel dans la bouche ". 

 Apolytikion du staretz Joseph 

 Ô Père tu t'es révélé comme la progéniture de l'Athos, 
la fierté des moines, le champion de l'ascèse,
 et un havre de tranquillité,
 Par ta vie tu as montré les voies de la grâce; 
 par tes prières, tu sauves ceux qui  fidèlement font appel à toi. 
 Ô saint Père Joseph, prie le Seigneur pour nous


 Puissions-nous avoir sa bénédiction!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après