"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 7 novembre 2012

Père Victor POTAPOV: Images sacrées de l'Unité (3)



Bientôt l'ERHF commença à ouvrir ses paroisses en Russie, au mépris de l'opinion, et même les protestations des observateurs avisés de la vie de l'Eglise en Russie, à la fois dans la patrie et dans la Diaspora. Le Métropolite Vitaly ignora des invitations ouvertes du Patriarche Alexis II de se joindre aux discussions mutuelles pour affronter et surmonter les différences qui, pendant trop longtemps empêchèrent les deux branches de l'Eglise russe d'atteindre une unité eucharistique bénie. Le Métropolite Vitaly alla jusqu'à nier la présence de la Grâce de Dieu dans le Patriarcat de Moscou. Dans son épître pascale de 1998, ainsi que dans son encyclique de la même année "L'Eglise orthodoxe russe (Sa signification contemporaine)" Le Métropolite Vitaly déclara: «L'administration du Patriarcat de Moscou est tout simplement une institution de l'Etat, sans la grâce, et ses membres de simples fonctionnaires en soutanes ».
En 1997, en l'espace de sept mois, le Seigneur, dans sa miséricorde indicible, envoyé aux fidèles de l’ERHF un certain nombre de signes étonnants pour que nous passions de la confrontation à l'union.
Le premier fut la perte du monastère de la Sainte Trinite, à Hébron, événement de nature incontestablement mystique. Après avoir fait un siège pour empêcher le Patriarche de Moscou, (qui à cette époque était en pèlerinage en Terre Sainte) de venir là-bas, un de nos évêques interdit l'exécution de l’office de la Sainte Liturgie du Jour de l'Esprit Saint - jour de la fête du monastère. Dans toutes les décennies précédentes où ce site sacré avait été en charge de l’ERHF, une telle omission terrible n'avait jamais eu lieu. En fait, l’ERHF perdit un site sacré dont elle  avait eu la garde pendant huit décennies.
Le deuxième signe est la mort en martyr de l'élu de la Mère de Dieu, Joseph Muñoz-Cortes, et la disparition de l'icône myrrhoblyte de Montréal-Iviron, exactement 15 ans après qu'elle ait été révélée.
Dans un premier temps le Métropolite Vitaly refusa de donner sa bénédiction pour servir des pannikhides pour Frère Joseph. Le Métropolite Vitaly m’a même appelé chez moi et m’a dit: "Ne vous pressez pas pour glorifier Joseph." Il alla même jusqu'à dire: "La mort de Joseph était une punition de la Mère de Dieu pour son manque d'obéissance envers moi." Deux mois plus tard, en janvier 1998, la cathédrale du Métropolite Vitaly, à Montréal, brûla jusqu’à terre. Tout dans l'église fut détruit, à l'exception d'une icône de saint Nicolas, qui était accrochée à l'entrée de la cathédrale. C’était un troisième signe.
Le quatrième est venu le 24 novembre 1998, le jour de la fête de l’Icône de la Mère de Dieu myrrhoblyte de Montréal. Ce jour-là sur un trottoir à l'extérieur du bâtiment de Synode de l’ERHF à New York, le Métropolite Vitaly fit une mauvaise chute sur le dos. Après cette chute, il ne fut jamais plus en mesure de reprendre le contrôle de ses facultés et ne fut plus jamais en mesure de servir seul la Liturgie.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Archiprêtre Victor Potapov
Washington, DC
8 octobre 2012

Haïjin Pravoslave (263)


La nuit est bien longue
Mais tu espère l'aurore
D'un jour éternel

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 6 novembre 2012

Père Victor POTAPOV: Images sacrées de l'Unité (2)


Fichier hébergé par Archive-Host.com

L'Icône hawaïenne sacrée est inextricablement liée à la Sainte Icône myrrhoblyte d’Iviron et à son gardien fidèle, Frère Joseph Muñoz-Cortes. En effet, l'icône hawaïenne est une reproduction de l'icône de Montréal de petit format sur papier, fabriquée en Russie et son gardien, le lecteur Nectaire Yangson est membre de notre paroisse de l’ERHF à Honolulu dédiée à l'icône originale de la Mère de Dieu de Montréal-Iviron.
En 1982, il y a exactement trente ans, le Seigneur a appelé Joseph, cet Espagnol orthodoxe choisi par la Mère de Dieu, à entreprendre un type particulier de podvig (exploit spirituel). En vérité, le podvig unique de Joseph a commencé quand il lui a été confié par Clément, staretz de la skite de la Nativité sur le Mont Athos une copie de la célèbre Icône de la Mère de Dieu « Portaitissa » [Gardienne du Portail] qui, par des moyens insondables pour l'esprit humain, a commencé à exsuder du myrrhon dans la nuit du 24 novembre, 1982... Il y a quinze ans, le 31 octobre 1997, Joseph a scellé ses 15 ans de service à la Mère de Dieu et à notre Église par sa mort en martyr.
Joseph croyait fermement que l'apparition de l'icône de Montréal était inextricablement liée à l'Orthodoxie russe, car ce fut principalement le peuple russe qui, au cours des mille ans avait entouré la Mère de Dieu avec tant de respect et d'amour que la Russie est devenu connue comme «La Maison de la Mère de Dieu. "
Joseph était également certain que le miracle de l'écoulement du myrrhon était tout à fait lié avec la glorification des Nouveaux Martyrs et Confesseurs de Russie. Il estima également que ce n'était pas par hasard que l'icône était apparue dans le sein de l'Eglise Orthodoxe Russe à l’Etranger, car ce fut cette Eglise même qui, en 1981, - un an avant la révélation de l'Icône de Montréal, avait glorifié les saints nouveaux martyrs et confesseurs de Russie. Leur sang précieux mit en mouvement les forces spirituelles du réveil qui, à leur tour firent finalement tomber le système soviétique, qui avait façonné tant de destructions pour les peuples de cette terre et, finalement, elles amenèrent l'unité de l'Eglise russe.
Joseph parlait sans ambages: «Sans aucun doute, cette icône apparue dans notre Église à l'étranger non pas parce que nous avons été particulièrement agréables au Seigneur, mais à cause du sang des nouveaux martyrs de la Russie... Malheureusement, il me semble souvent que, lorsque nous parlons de la repentance du peuple russe, on distingue ceux qui sont restés en Russie de ceux qui vivent en dehors de ses frontières. Comme si seulement eux devaient se repentir, alors que tout est en ordre chez nous. Agissant en conséquence, nous détruisons notre unité spirituelle. Il est tout aussi regrettable que beaucoup se méprennent complètement sur l'importance de l'apparition de l'icône miraculeuse dans l'Église Russe Hors Frontières. Ils pensent qu'elle apparaît dans le but de montrer au Patriarcat de Moscou que le Seigneur est ici, avec nous... Non, l'icône apparaît dans un pays libre, de sorte que le monde entier peut apprendre de ce miracle... Voici comment une jeune dame très pieuse m’a expliqué ceci, poursuit Joseph: «Les femmes porteuses de myrrhe sont venues pour oindre le corps du Christ avant sa résurrection De la même manière, la Mère de Dieu aujourd'hui fait l'onction du peuple russe en prévision de la résurrection de la Russie. "
À la fin des années 1980 et 1990, nous avons tous été témoins d'une renaissance étonnante de la vie ecclésiale en Russie. Les lieux de culte et les reliques des saints et des icônes historiques ont été retournés à l'église, des centaines de milliers de gens ont afflué vers les temples nouvellement ouverts, cherchant le baptême pour eux-mêmes et leurs enfants, et le processus de glorification des nouveaux martyrs et confesseurs de Russie a commencé. Le 18 Juillet 1993, le Patriarcat de Moscou a publié une remarquable épître pénitentielle concernant l'assassinat de la famille royale. En 1991, Sa Sainteté le Patriarche Alexis II s’était publiquement repenti concernant la Déclaration de 1927 du Métropolite Serge et pour beaucoup de ses conséquences.
En même temps la vie dans ERHF allait dans une direction différente, jusqu'à ce que finalement la stagnation s’installe. En 1986, peu après le repos en Christ du Métropolite Philarète (Voznesensky), l’archevêque Vitaly (Oustinov) de Montréal et du Canada, connu pour son intolérance extrême envers le Patriarcat de Moscou, fut élu premier hiérarque.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Archiprêtre Victor Potapov
Washington, DC
8 octobre 2012


Haïjin Pravoslave (262)


Ce n'est pas le rêve
Mais l'ineffable réel
Où réside le Christ

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 5 novembre 2012

Père Victor POTAPOV: Images sacrées de l'Unité (1)


IMAGES SACREES DE L’UNITE
+
L’icône myrrhoblyte de la Mère de Dieu d’Iviron 
et Frère Joseph Muñoz-Cortes

Frère José/Ambroise

J'ai été chargé de la tâche de vous parler de l'une des icônes contemporaines miraculeuses les plus sacrées de l'Eglise russe : l'icône myrrhoblyte de la Mère de Dieu d’Iviron de Hawaï et de sa place dans la glorieuse réconciliation de l’Église Russe Orthodoxe.
L'icône hawaïenne est parfois désignée sous le nom d’icône de l'unité, car elle a été providentiellement révélée aux fidèles il y a cinq ans, en 2007, le 6 octobre (jour de fête de la Conception de saint Jean-Baptiste), - la même année mémorable où, Sa Sainteté le Patriarche Alexis de Moscou et de Son Eminence le Métropolite Laure, premier hiérarque de l'Eglise Orthodoxe Russe à l’Etranger, tous deux de bienheureuse mémoire, ont signé l'Acte historique de réconciliation et ainsi provoqué l'unité dans l'Eglise orthodoxe russe dans la patrie et dans la Diaspora.
Cet heureux événement qui a eu lieu le 17 mai 2007 dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, est important comme signe de la Providence de Dieu. La cathédrale du Christ Sauveur à Moscou a été détruite par les Soviétiques, et après 80 ans de communisme athée, a été reconstruite par la volonté de Dieu, et c'est dans ce saint temple que notre unité ecclésiale reconstruite, a été scellée par la signature de ces deux grands hiérarques.
Faut-il en dire plus? Eh bien, oui, parce que je dispose de 30 minutes, et je vais essayer d'utiliser mon temps à la gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et de Sa Sainte Mère et pour votre édification.
Depuis cinq ans, depuis que l'unité ecclésiale a été accomplie, l'icône hawaïenne, cette icône précieuse, a voyagé dans les paroisses des deux parties de l'Eglise russe et dans de nombreuses autres Églises orthodoxes réparties dans de nombreuses villes d'Amérique et du Canada, exsudant une grande quantité de myrrhon céleste, en convertissant beaucoup à une vie en Christ et en attirant des milliers d'autres au repentir et à s’unir à nous dans la prière commune.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Archiprêtre Victor Potapov
Washington, DC
8 octobre 2012

Haïjin Pravoslave (261)


Lorsque ton cœur bat
Au rythme du Très Saint Nom
La Vie coule en toi

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Jean-Claude LARCHET / Recension : Une nouvelle édition de la liturgie de saint Jean Chrysostome par l’archiprêtre André Fortounatto


« Sainte et divine liturgie de notre père parmi les saints Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople », éditée avec les rubriques et annotée par l’archiprêtre André Fortounatto, préface de S. E. l’archevêque Gabriel de Comane, édition de l’Union directrice des associations orthodoxes russes, 12 rue Daru, Paris, 2011, 163 pages en deux volumes.
L’archiprêtre André Fortounatto propose, dans une très belle présentation en deux volumes, une nouvelle édition du texte de la liturgie de saint Jean Chrystostome.
La traduction reprend celle de la « Fraternité orthodoxe » bénie par l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, en lui apportant quelques modifications tenant compte de l’usage propre à l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale (rue Daru) car, explique Mgr Gabriel dans sa préface, si « l’édition faite par la Fraternité bénie par l’A.E.O.F. s’adresse à l’ensemble des orthodoxes en France et dans les pays francophones, soit roumain, grec ou russe, ce qui est tout à fait légitime, (…) une telle superposition de traditions ne simplifie pas la tâche des membres du clergé lors des célébrations ». Cette remarque vaut aussi et surtout pour les rubriques qui accompagnent le texte.
Ce sont ces rubriques qui constituent l’intérêt principal de cette édition : rudimentaires dans les précédentes éditions de la liturgie en français, elles sont ici très détaillées et, peut-on dire, complètes, bénéficiant en outre, dans un second volume, de notes qui apportent des précisions supplémentaires, des éclairages ou encore des solutions à des cas particuliers que présente le typikon, notamment lors de certaines fêtes (p. 185-123). À ces notes s’ajoutent des commentaires concernant des situations spéciales que peut rencontrer le prêtre (cas d’altération du pain ou du vin avant la consécration, présence d’un corps étranger après celle-ci, façon de préparer et de conserver les saints dons destinés aux malades…) (p. 124-126), et les rubriques propres aux concélébrations sans évêque et avec un évêque (p. 127-151).
Avant de proposer un petit lexique qui termine le second volume l’auteur, dans une postface, explique qu’il a commencé à servir au sanctuaire à l’âge de cinq ans en 1945, et que ce travail est donc le fruit d’une expérience ecclésiale personnelle de près de soixante-dix ans.
Comme  l'indiquent le préfacier et l'auteur, cette édition s’adresse au clergé de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, dont elle reflète l'esprit et les usages particuliers (y compris quelques réformes apparues au cours des dernières décennies du XXe siècle). Cependant les prêtres et les diacres, mais aussi les sous-diacres, lecteurs et céroféraires des autres juridictions y trouveront aussi – moyennant quelques corrections pour adapter certaines rubriques aux pratiques de leur propre Église –, un instrument précieux, dont il n’existait pas jusqu’à présent l’équivalent en langue française. Tous les fidèles pourront aussi le lire avec profit pour mieux comprendre, dans tous ses détails, le déroulement de la liturgie et le sens de certains de ses rites. On doit donc remercier le père André Fortounatto pour ce travail fort utile.
Les deux volumes sont vendus ensemble, pour un prix modique, à la librairie Saint-Serge.
Jean-Claude Larchet.

dimanche 4 novembre 2012

Saint Père Jean de Cronstadt: L'image de Dieu en l'homme

Image illustrative de l'article Jean de Cronstadt

Ne confondez pas la personne, formée à l'image de Dieu, avec le mal qui est en elle; car le mal est une infortune du hasard, une maladie, une rêverie diabolique.
Mais l'essence-même de la personne est l'image de Dieu, et celle-ci demeure en dépit de toute déformation.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Saint Jean de Cronstaadt
cité par 
Rev. A. James Bernstein
Surprised by Christ
Conciliar Press Ministries
Ben Lomond, California,
USA
2008


+

+

Haïjin Pravoslave (260)


Contentement vrai
De la quiétude du Nom
Posé sur le souffle

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX


geneve.jpg

22 octobre / 4 novembre 
22ème dimanche après la Pentecôte 

 Fête de l’icône miraculeuse de N.D de Kazan; Saint Abercius, évêque d'Hiérapolis, thaumaturge, égal aux apôtres (vers 167) ; les 7 jeunes d'Ephèse : Maximilien, Jamblique, Martinien, Jean, Denis, Exacustodien (Constantine) et Antonin (vers 208 ; 408-450) ; saint Alexandre, évêque, saint Héraclius, soldat, saintes Anne, Elisabeth, Théodotie et Glycérie, martyrs (II-IIIème s.). 

 Lectures : Gal. VI, 11-18; Phil. II, 5-11; Lc. XVI, 19-31; Lc. X, 38-42, XI, 27-28

COMMÉMORATION DE L’ICÔNE DE N.D. DE KAZAN 
L’icône de la Mère de Dieu de Kazan est l’une des plus vénérées en Russie et est apparue à Kazan en 1579. La date de sa fête, le 22 octobre selon l’ancien calendrier, a été fixée au XVIIème siècle, en mémoire de la libération de Moscou et, par voie de conséquence, de la Russie, de l’invasion polonaise et ce le 22 novembre 1612. En 1579, une fillette du nom de Matrone, dont la maison familiale avait brûlé au cours de l’incendie de Kazan, vit en songe l’icône de la Mère de Dieu et entendit une voix qui lui ordonnait de chercher la sainte icône, dissimulée dans les cendres de la maison sinistrée. La sainte icône fut trouvée enveloppée dans un vieux tissu sous le poêle, où elle avait probablement été enterrée du temps de l’invasion des Tatares à Kazan. On amena solennellement l’icône à l’église paroissiale, dont le recteur était St Hermogène, le futur patriarche qui périt au temps des troubles. En ces jours difficiles où Moscou était occupée par les Polonais, le saint patriarche Hermogène, se trouvant sous surveillance, réussit à faire acheminer secrètement un appel à Nijni-Novgorod : « Écrivez à Kazan au métropolite Éphrem qu’il envoie aux boyards et à l’armée cosaque un message, afin qu’ils défendent fermement la Foi, qu’ils mettent fin au pillage, qu’ils gardent l’esprit fraternel et que comme ils l’ont promis ils donnent leur vie pour la maison de la Mère de Dieu (i.e. la Russie) et pour la Foi. Écrivez à toutes les villes... Parlez partout en mon nom». Les habitants de Novgorod répondirent à l’appel du patriarche. A l’armée dirigée par le prince Dimitri Pojarsky se joignirent les régiments de Cosaques qui avaient apporté avec eux une copie de l’icône miraculeuse de Kazan. Dans le froid de l’automne, l’armée russe se précipita à l’assaut de Moscou qui était occupée par les Polonais. Le jeûne de trois jours et la prière fervente devant l’icône de la Mère de Dieu de Kazan firent que le Seigneur eut miséricorde de son peuple. Dans le Kremlin assiégé par les armées russes se trouvait l’archevêque Arsène d’Élassona qui était venu de Grèce et était tombé malade du fait du choc et des émotions. La nuit, la cellule du hiérarque se remplit soudain de lumière et il vit St Serge de Radonège qui lui dit : « Arsène, nos prières ont été entendues ; par l’intercession de la Mère de Dieu le jugement de Dieu à l’encontre de la patrie est changé en miséricorde. Demain, Moscou sera dans les mains de ceux qui l’assiègent et la Russie sera sauvée ». La confirmation de la véracité de cette prophétie fut en quelque sorte la guérison de l’archevêque. Le jour suivant, le 22 octobre 1612, les armées russes remportèrent la victoire et prirent Kitaï-Gorod, et deux jours après, le Kremlin. Le dimanche 25 octobre, les escadrons russes entrèrent au Kremlin solennellement, portant l’icône de Kazan. En mémoire de la libération de Moscou fut instituée la fête en l’honneur de l’icône de Kazan le 22 octobre.

Tropaire du dimanche du 5ème ton 
 Fidèles, chantons et adorons le Verbe coéternel au Père et à l’Esprit, né d’une Vierge pour notre salut: car il Lui a plu, en Sa chair, de monter sur la Croix, de subir la mort et de relever les défunts par Sa glorieuse Résurrection ! 

Tropaire de l’icône de N.D. de Kazan, ton 4 
Toi qui nous protèges de tout cœur, Mère du Seigneur tout puissant, intercède auprès de ton Fils, le Christ notre Dieu en faveur de nous tous, et fais que nous trouvions le salut, nous qui accourons sous ta puissante protection. Dame souveraine, protège-nous tous, nous qui, dans le malheur l'affliction, la maladie et sous le poids de tant de péchés, avec tendresse te prions devant ton icône immaculée, avec larmes, le cœur contrit, fais reposer notre irréversible espérance sur toi: accorde- nous la délivrance de tout mal, et tout ce qui nous est utile et sauve-nous, Vierge Mère de Dieu, car tu es pour tes serviteurs la divine protection.

Kondakion du dimanche du 5ème ton 
 Ô mon Sauveur, Tu es descendu aux enfers, brisant ses portes comme Tout- Puissant ; et avec Toi, Créateur, Tu ressuscitas les morts, brisant l’aiguillon de la mort et libérant Adam de la malédiction, ô Ami des hommes! Aussi, tous nous Te clamons : Seigneur, sauve- nous! 

 Kondakion de l’icône de N.D. de Kazan, ton 8 
Accourons, fidèles, vers ce havre de sérénité, la protection de la Vierge, son aide empressée, le prompt salut qu'elle nous offre avec ardeur. Hâtons-nous vers la prière, empressons-nous vers le repentir, car la très Sainte Mère de Dieu fait jaillir sur nous la miséricorde qui ne tarit pas, avec prévenance, elle vient à notre secours, elle délivre de grands malheurs et d'immenses calamités ses serviteurs qui bien lui plaisent et cultivent la crainte de Dieu. 
 Hiéromoine Grégoire de la Sainte Montagne 
COMMENTAIRES SUR LA DIVINE LITURGIE DE ST JEAN CHRYSOSTOME 
L’ecténie des catéchumènes Le diacre : Catéchumènes, priez le Seigneur. Le chœur après chaque demande : Kyrie eleison. Le diacre : Fidèles, prions pour les catéchumènes. Afin que le Seigneur leur fasse miséricorde. Qu’Il leur enseigne la Parole de Vérité. Qu’Il leur révèle l’Évangile de justice. Qu’Il les unisse à Son Église sainte, catholique et apostolique. Sauve-les, aie pitié d’eux, secours-les et garde-les, ô Dieu, par Ta grâce. Catéchumènes, inclinez la tête devant le Seigneur. Le chœur : Devant Toi, Seigneur. Le prêtre dit cette prière à voix basse : Seigneur notre Dieu, Toi qui demeures dans les hauteurs et regardes ce qui est humble, Toi qui, pour le salut du genre humain, as envoyé Ton Fils unique, notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ, jette les yeux sur Tes serviteurs les catéchumènes qui inclinent la tête devant Toi, et rends-les dignes, au temps convenable, du bain de la nouvelle naissance, du pardon de leurs péchés et du vêtement de l’incorruptibilité ; unis-les à Ton Église sainte, catholique et apostolique, et compte-les parmi le troupeau que Tu as élu. À voix forte : Afin qu’eux aussi glorifient avec nous Ton Nom très glorieux et magnifique, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Les catéchumènes Sont appelés ainsi ceux qui ont entendu parler du Christ et ont exprimé le désir d’être baptisés. Lors de la période qui précède le saint baptême, l’Église, par un enseignement approprié, prépare les catéchumènes pour devenir ses membres. Cet enseignement s’appelle catéchèse et celui qui le dispense, catéchète. Lors des temps apostoliques, la catéchèse était très brève. Il ne s’agissait habituellement que d’une homélie (comme celle de l’apôtre Pierre le jour de la Pentecôte). La catéchèse systématique des néophytes avait lieu alors après le saint baptême. Après les temps apostoliques, la catéchèse durait un certain temps. Les Constitutions Apostoliques mentionnent une catéchèse de trois années : « Celui qui doit être baptisé, qu’il le soit durant trois années. Si cependant il manifeste du zèle et éprouve un grand désir du saint baptême, qu’il soit reçu (plus tôt). Car ce qui a de l’importance n’est pas le temps, mais la manière » avec laquelle le catéchumène s’approche du saint baptême. La Tradition Apostolique mentionne également une catéchèse de trois années. Les catéchumènes n’ont pas encore la liberté d’approche de Dieu. Ils ont besoin de l’assistance et de l’intermédiaire des fidèles. Pour cette raison, le célébrant demande que l’on prie pour les catéchumènes. L’Église, telle une mère aimante « exhorte toute l’assemblée des fidèles à prier pour les catéchumènes, bien que ceux-ci soient encore étrangers ; ils n’appartiennent pas encore au Corps du Christ, ils ne participent pas aux Saints Mystères, ils sont encore séparés du troupeau spirituel... Ils se tiennent hors des demeures royales, loin de l’enceinte sacrée. Aussi les éloigne-t-on, quand arrive le moment des redoutables prières [de la sainte Anaphore]. Je t’exhorte donc à prier pour eux, afin qu’ils deviennent tes membres et qu’ils cessent d’être des étrangers et des profanes » (St Jean Chrysostome). 

LECTURES DU DIMANCHE PROCHAIN : Matines : Matth. XXVIII, 16-20 ; Liturgie : Eph. II, 4-10 ; Lc. VIII, 26-39

samedi 3 novembre 2012

Beaucoup de musulmans baptisés après le décès du père Daniel Sisoyev




Selon l'agence de nouvelles Interfax-Religion, la raison de l'assassinat du prêtre Daniel Sysoev a été le succès de sa mission parmi les musulmans, dit son ami, le célèbre missionnaire Père Oleg Stenyaev.

"Un homme se fait tuer quand il est à craindre, quand sa supériorité spirituelle est à craindre. Le Père  Daniel a été menacé quatorze fois. Et même le jour de son assassinat, il a reçu un appel menaçant exigeant qu'il cesse de prêcher parmi les musulmans. Après son assassinat, de nombreux musulmans ont été baptisés, m'ont dit les prêtres d'autres églises,  rapporte le Père Oleg dans un article publié par le journal orthodoxe Krestovsky Bridge.
Selon Stenayev, "Quand le seigneur de guerre Saïd Buryatsky a condamné à mor le Père Daniel,  deux "accusations" ont été annoncées, à savoir que le Père Daniel organisait des débats ouverts avec les musulmans, et qu'il les baptisait.
"Mais les musulmans eux-mêmes ont entamé les débats. Et le fait qu'ils venaient à lui pour être baptisés montre qu'il manque quelque chose dans l'Islam, c'est pourquoi ils sont venus", a déclaré l'auteur.
Le prêtre a souligné que la mission du Père Daniel n'a jamais eu un caractère agressif, et les vidéos de ces débats en sont la preuve.
"Malheureusement, les pauses ne sont pas filmées. Au cours des débats, il y avait des périodes où tout le monde dans le hall d'entrée commençait à parler. Beaucoup de musulmans se rassemblaient autour du Père Daniel et lui posaient des questions auxquelles il répondait très amicalement. Il n'avait aucune animosité envers les gens d'autres confessions et il en parlait dans ses conférences: "J'aime ces gens, mais je ne partage pas leur foi et leurs croyances", dit l'article.
Père Oleg considère que son ami est un saint.
"Les saints sont des gens difficiles, ils ont toujours une source de soudaines inspirations, et ils sont en avance sur les autres dans les idées, les paroles et les actes. Il semblait être pressé. Mais en réalité, c'est nous qui étions à la traîne. Père Daniel n'était pas pressé, c'était une personne mesurée. Mais il donnait le tempo et la tension, et il ne laissait personne rester les bras croisés", écrit-il.
Le 19 Novembre 2009, Père Daniel fut abattu dans l'église de Saint-Thomas, dont il était le recteur. Peu de temps après, le 1er décembre 2005, quelqu'un suspecté de l'assassinat, un citoyen kirghize, fut tué à Makhatchkala lors de son arrestation.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (259)


Ta prière part
Comme ricochets dans l'eau
Aux rives du Ciel

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 2 novembre 2012

Staretz Sophrony de bienheureuse mémoire: pourquoi y a-t-il si peu d'écrits de saintes femmes?

Il y a quelques mois, une lectrice du blog me demandait pourquoi il n'y avait pas plus d'enseignements de saintes femmes  sur ce blog… Le staretz Sophrony de Maldon (Angleterre) répond ici. On le voit en discussion avec le Père Hiérotheos sur le banc devant l'ancienne cabane-atelier de Père Raphael. Que de souvenirs bénis de belles  conversations pour beaucoup d'entre nous dans ces lieux privilégiés!…

Staretz Sophrony de Maldon de bienheureuse mémoire

Les écrits de saintes femmes n'existent pas. Ce n'est pas parce qu'il y a moins de femmes que d'hommes saints. Il y a plus de femmes saintes, mais les saintes femmes ont des vies cachées et peuvent sauvegarder la vie mystique. La Panaghia (La Toute Sainte Mère de Dieu) reçut une grande Grâce de Dieu. Nous n'avons pas de révélations qui venaient de la Panaghia, mais nous savons qu'elle a beaucoup de Grâce et de l'Eglise ressent cela avec tous ceux qui la prient.
En outre, les femmes n'étaient pas nécessaires pour guider les troupeaux qui pourraient révéler leurs expériences. Celles qui nous a laissé quelques mots, étaient higoumènes. Mais même les saints [masculins] aurait été silencieux et nous n'aurions pas leurs écrits s'il n'était pas nécessaire que les personnes responsables, en tant que pasteurs de l'Eglise, guident leurs troupeaux.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
I Knew A Man In Christ: 
The Life and Times of Elder Sophrony, the Hesychast and Theologian 
(Οίδα άνθρωπον εν Χριστώ: Βίος και πολιτεία του Γέροντος Σωφρονίου του ησυχαστού και θεολόγου)
 by 
Metropolitan Hierotheos of Nafpaktos and Agiou Vlasiou.
 Translation by John Sanidopoulos.

Haïjin Pravoslave (258)


Des milliers de saints
Pavent ton chemin vers Dieu
De belles prières

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 1 novembre 2012

Le plus bel office de ma vie (2 et fin)


Mother Frosya

Saint Seraphim de Sarov  (1759-1833) - L’entretien avec Motovilov


Il faisait déjà nuit quand nous sommes arrivés à notre destination. En regardant par la vitre de notre voiture à travers les flocons de neige tourbillonnant dans la tempête de février, j'ai été peiné de voir la haute tour de guet, le dôme détruit, ruiné et les carcasses des églises profanées. En dépit de cette scène lugubre, j'étais toujours frappé par la puissance et l'énergie secrète inhabituelle de ce grand monastère. De plus, j'ai eu le sentiment que le monastère de Diviyevo n'était pas encore mort, mais vivant avec un peu de vie spirituelle ineffable, bien au-delà de la compréhension de ce monde matériel insensible. 
Et cela s'est avéré être vrai! Dans une hutte délabrée un peu à la périphérie de Diviyevo, j'ai vu quelque chose que je n'aurais jamais imaginé, même dans mes rêves les plus rayonnants. J'ai vu en vie de l'Eglise Rayonnante, invincible et infatigable, jeune et joyeuse dans la conscience de Son Dieu, notre Berger et Sauveur. C'est alors que j'ai été frappé par un verset du grand apôtre Paul: "Je puis faire toutes choses par Christ qui fortifie" (Philippiens 4:13)! Et qui plus est, l'office de l'église la plus beau et le plus inoubliable de ma vie a eu lieu alors, non pas dans une magnifique et grandiose cathédrale, non pas dans une église ancienne et glorieuse sanctifiée avec le temps, mais dans un immeuble quelconque dans le centre communautaire de Diviyevo, au numéro 16 de la rue Lesnaya. Ce n'était même pas une église du tout, mais un ancien établissement de bains en quelque sorte vaguement converti en logements collectifs.
Quand je suis arrivé avec Père Boniface, j'ai vu une chambre miteuse avec environ une douzaine de femmes âgées, dont la plus jeune n'aurait pas pu être plus jeune que quatre-vingts ans, alors que les plus âgées avaient certainement plus de 100 ans. Toutes étaient habillés en simples et vieux habits de femmes de la campagne et portaient des foulards de paysannes. Aucune d'entre elles ne portait un habit ou une quelconque sorte de vêtement monastique ou ecclésiastique. 
Bien sûr, ce n'étaient pas des moniales, mais seulement de simples vieilles dames, c'est ce que n'importe qui aurait pensé, moi y compris, si je n'avais pas su que ces vieilles femmes étaient en fait parmi quelques-uns des plus courageux confesseurs de la foi des temps modernes, de vraies héroïnes qui avaient subi des tortures et passé des décennies dans les prisons et les camps de concentration pour leurs croyances. Et pourtant, en dépit de toutes leurs épreuves, leur loyauté spirituelle et une foi inébranlable en Dieu n'avait fait que croître en elles. J'ai été étonné de voir comment, sous mes yeux le vénérable Père Boniface, archimandrite et recteur des églises dans les quartiers patriarcaux du monastère de la Sainte Trinité, confesseur respecté et bien connu à Moscou, se mit à genoux avant de donner la bénédiction à ces vieilles femmes, et se prosterna sur le sol! Pour être honnête, je ne pouvais pas en croire mes yeux. Mais après se levant du sol, ce prêtre a commencé avec ferveur à bénir ces vieilles femmes qui clopinaient maladroitement jusques à lui, chacune à leur tour. Il était clair que vraiment elles étaient ravies de sa visite.
Tandis que Père Boniface et les vieilles femmes échangeaient des salutations, j'ai regardé à l'entour. Des icônes dans d'anciens cadres de cérémonie, faiblement éclairés par des lampes vacillantes, étaient accrochées sur les murs. L'une d'elles en particulier attira mon attention. C'était une grande et belle icône de saint Séraphim de Sarov. Le visage du staretz dégageait une telle gentillesse et chaleur que je ne pouvais pas détacher mes yeux de lui. Comme je l'ai découvert plus tard, cette image avait été peinte juste avant la Révolution pour la nouvelle cathédrale de Diviyevo, qu'ils n'avaient jamais eu le temps de consacrer, et qui par miracle avait été épargnée de la profanation complète. 
En attendant, j'ai commencé à me préparer pour le service de Vigiles. Cela m'a coupé le souffle lorsque les moniales ont commencé à sortir de leurs cachettes secrètes et de déposer sur la modeste table en bois les objets authentiques appartenant à saint Séraphim lui-même. Il y avait là l'étole de son vêtement ecclésiastique, il y avait sa croix de fer lourd sur de grosses chaînes, portées par la mortification de la chair, un gant de cuir, et le pot à l'ancienne en fonte dans lequel le saint avait fait cuire ses aliments. Après la Révolution lorsque le monastère fut pillé et détruit, ces saintes reliques avaient été transmises de sœur à sœur par les religieuses du monastère de Diviyevo. 
Ayant mis ses vêtements, Père Boniface a dit les paroles du prêtre qui commence l'office des Vigiles. Les moniales, immédiatement ragaillardies, ont commencé à chanter. Quel chœur divin et tout à fait étonnant, elles formaient! "Ton six! ! Seigneur, je crie vers toi, écoute-moi "chantait une des voix chevrotantes avec l'âge, c'était la religieuse canonarque, qui avait maintenant 102 ans. Elle avait été emprisonnée et exilée pendant plus de vingt ans. Et toutes ces merveilleuses sœurs chantaient avec elle: "Seigneur, je crie vers toi, écoute-moi! Écoute-moi, Seigneur! "Il n'existe aucun moyen de capturer la sublimité de cet office par les mots. Les cierges vacillaient, et le visage bon et sage sans limite de saint Séraphim baissait les yeux sur nous depuis son icône… 
Ces moniales incroyables chantèrent l'ensemble de l'office quasi par cœur. Très rarement l'une d'elle jetait un regard sur les vieux livres épais, pour lesquels elles avaient besoin d'utiliser non pas des lunettes, mais des loupes géantes mais avec poignées en bois. Elles avaient risqué la mort ou une lourde peine pour avoir fait cet office dans les camps de concentration et les prisons et les lieux d'exil. Elles le faisaient même maintenant, après toutes ces souffrances, ici àDiviyevo, installées dans leurs masures misérables à la périphérie de la ville. 
Pour elles, il n'avait rien d'inhabituel, et pourtant, pour moi, je pouvais à peine comprendre si j'étais au Ciel ou sur la terre. Ces vieilles moniales étaient possédées d'une telle incroyable force spirituelle, d'une telle prière, d'un tel courage, d'une telle modestie, de bonté et d'amour, et elles étaient remplies d'une telle foi, que ce fut alors à cet office merveilleux que j'ai compris qu'elles triompheraient de tout avec leur foi: de notre gouvernement athée, malgré toute sa puissance, de l'incrédulité de ce monde, et de la mort elle-même, dont elles n'avaient absolument aucune crainte.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Archimandrite Tikhon

Sur l'excellent blog de notre frère Maxime: Le mythe d'Al Andalus

A faire méditer par tous les "idiots utiles" qui préparent le nouvel Al Andalus et n'ont rien appris de l'histoire!


cliquer ICI

Haïjin Pravoslave (257)


Ta voix dans le chant
Va rejoindre en harmonie
Les chœurs de jadis

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Saint Jean de Cronstadt (4)