"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 7 juillet 2012

Saint Nil de la Sora: La vie près de la Sora




A quinze kilomètres du monastère de Saint-Cyrille du lac Blanc il y a la rivière Sora (ou Sorka), où saint Nil de la Sora (Fête le 7 mai) a choisi d'établir son ermitage. C'était un lieu sauvage, sombre et désolé. La Sora coule à peine à travers cette région de marais, à basse altitude, et elle ressemble plus à un marécage qu'à une rivière. Il y a des forêts tout autour. Là, après avoir érigé une croix, saint Nil construisit d'abord une chapelle et une cellule isolée et il creusa un puits. Et quand plusieurs frères se furent rassemblés pour vivre avec lui, il construisit une église en bois en l'honneur de l'Hypapante du Seigneur. Plus tard, une autre église en bois dédiée à Saint Jean le Précurseur a été ajoutée. Dans les environs, il construisit un moulin.

A partir de cette skite saint Nil écrivait à son ami saint Innocent:

"Lorsque nous vivions ensemble dans le monastère de saint Cyrille, tu sais comment j'ai évité les liens mondains et me suis efforcé de vivre selon la Sainte Écriture, même si dans ma paresse, je n'ai pas réussi dans ce domaine. A la fin de mon errance je suis venu à nouveau au monastère, j'ai construit une cellule tout près de lui, et j'ai vécu du mieux que je pouvais. Maintenant, je me suis réinstallé loin du monastère et j'ai trouvé par la grâce de Dieu un lieu selon mes idées, un lieu peu accessible aux personnes du monde, comme tu l'as vu. Vivant dans la solitude, je m'occupe à scruter les écrits spirituels: ce que je recherche par-dessus tout, ce sont les commandements du Seigneur et leurs commentaires, et les traditions apostoliques, puis les vies et les instructions des saints Pères, je médite sur tout cela, et quoi que je trouve, après réflexion pour savoir ce qui est agréable à Dieu et utile pour mon âme, je le copie pour moi-même. Voilà ma vie et a respiration. Quant à mon infirmité et à la paresse, je mets mon espoir en Dieu et en la Très Pure Mère de Dieu. S'il ya quelque chose à entreprendre pour moi , et si je ne trouve rien à ce sujet dans l'Écriture, je le mets de côté pendant un certain temps jusqu'à ce que je trouve quelque chose. Je ne prétends pas entreprendre quoi que ce soit de ma propre volonté et selon mon propre jugement. Que l'on vive comme un ermite ou dans la vie cénobitique, il faut prêter attention à la Sainte Écriture et suivre les traces des Pères, ou être dans la soumission à celui qui est connu de soi comme un homme spirituel en parole, en vie et en jugement. L'Écriture Sainte est dure seulement pour les façons terrestres de pensée, qui désirent plutôt vivre selon leur propre volonté passionnée. D'autres ne souhaitent pas humblement  rechercher la Sainte Écriture, ils ne veulent pas même entendre parler de la façon dont on devrait vivre, comme si l'Écriture n'a pas été écrite pour nous ou ne devait pas être utilisée dans tous les époques. Les paroles du Seigneur seront toujours des paroles aussi pures que de l'argent raffiné comme des pur que l'argent raffiné; les commandements du Seigneur pour eux sont plus chers que l'or et les pierres précieuses, plus douces que le miel et le rayon de miel. 

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (186)


La prière coule
Comme l'onde d'un ruisseau
Aux galets du Nom

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

L’icône miraculeuse de Notre Dame de Koursk visitera la cathédrale orthodoxe russe de l’Exaltation de la Croix à Genève, le 8 juillet 2012



L’icône miraculeuse de Notre Dame de Koursk est apparue en Russie au XIIIème siècle, au temps de la domination mongole, et fut sauvée de la profanation par les bolcheviques en 1919 grâce à l’évêque Théophane de Koursk, qui l’amena à Constantinople, puis en Serbie, d’où elle partit à New York après la Seconde guerre mondiale, pour y être placée dans la cathédrale de l’Église russe hors frontières. Icône au destin exceptionnel, elle a visité depuis lors de nombreuses paroisses russes émigrées en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Australie, d’où son appellation d’ « Odigitria de la Russie de l’étranger ». Depuis la chute du communisme, elle a visité plusieurs fois la Russie, dont sa ville d’origine, Koursk.  L’icône arrivera le dimanche 8 juillet 2012 à 17h30 à la cathédrale russe de Genève, où un office d’intercession, suivi d’un acathiste sera célébré.

vendredi 6 juillet 2012

Sagesse du Mont Athos (2)




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Mont Athos

L'écho de la Sainte Montagne de l'Athos
°Le Père Ioannis, célèbre staretz d'Axion Estin, raconta qu'un nouvel ouvrier était venu à la skite de saint André pour se confesser. Cet ouvrier lui confia qu'il avait connu la mort lorsqu'il était encore un jeune enfant. Avant qu'il ne soit enterré, sa mère alla à l'église et, versant des larmes, pria longuement à genoux. 
Quand elle retourna chez elle, elle mit ses plus beaux vêtements et s'allongea près de l'endroit où son fils gisait dans son cercueil et elle lui dit: "Lève-toi mon fils, je prendrai ta place!". Le fils ressuscita et sa mère mourut à cet instant même. Des années plus tard, cet enfant vint à la Sainte Montagne pour travailler comme ouvrier à Karyes.

°Un staretz disait: " Construisons une usine à produire de bonnes pensées. Si une usine produit des balles et que nous la "nourrissons" avec du fer, elle fera des balles. Si une usine fabrique des calices et que nous la "nourrissons" avec de l'or, elle produira des calices d'or. Si nous lui donnons du fer, elle produira des calices de fer. Nous n'obtiendrons que le résultat des pensées avec lesquelles nous nourrissons notre esprit."

°Un jour, un bon et pieux moine vit notre Mère de Dieu balayant le monastère de la Grande Laure. Peu de temps après, l'armée turque quitta le Mont Athos. Ceci arriva en 1928.

°Un staretz disait: " La raison pour laquelle nous souffrons, c'est parce que nous ne sommes pas humbles, et notre manque d'humilité est aussi cause de la souffrance des autres. Nous sommes tourmentés jusqu'à ce que nous devenions humbles."

°Un vieil ascète disait: " Celui qui craint Dieu respecte tous les hommes. Mon Ancien s'inclinait avec respect même devant les personnes les plus insignifiantes et indignes."

°Un staretz disait:" Plus une personne est spirituelle, moins elle veut de droits dans sa vie."

°Le Père Païsios disait:" Sous l'adversité humaine, se cache l'harmonie de Dieu. Ainsi, dans un mariage deux personnalités tout à fait différentes peuvent faire l'expérience de l'harmonie. Et les femmes avec leur richesse émotionnelle peuvent rapprocher les hommes de Dieu."

° Un staretz disait: De nos jours, nous essayons de devenir vertueux sans trop d'effort. Nous avons abandonné la tradition. Nous ne regardons pas ceux qui sont au sommet, et comment ils y sont parvenus en tête de la course. Nous ne voyons que ceux qui sont les derniers."

° Un pieux moine disait: " La prière qui autrefois était notre principale occupation a pris une seconde place dans nos vies. Et le travail qui devrait être secondaire, devint notre priorité."



Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après Archimandrite Ioannikios, 
An Athonite Gerontikon
Monastery of St Gregory Palamas 1997



Haïjin Pravoslave (185)


Joie inehaustible
Débordant soudain du cœur
Qui garde le Nom


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 5 juillet 2012

Le monde Athonite (1)


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Nous avons demandé un jour à un staretz: "Comment peut-on recevoir la grâce divine?"
Il répondit: " On ne peut recevoir la grâce divine si on ne supporte pas toutes les tentations qui se présentent." Puis il ajouta:" le plus grand obstacle qui fait obstruction à la grâce de Dieu est la philautie (amour de soi). Quand Dieu trouve un cœur vide de tout désir, Il le remplit avec Sa grâce qui est impossible à décrire. Elle ne peut qu'être ressentie dans le cœur. Mais un seul instant de pensées pécheresses peut faire se retirer cette grâce."

Quand l'athlète de l'ascèse, l'ermite Pierre qui œuvrait dans la grotte de saint Pierre l'Athonite, ressentait la grâce de Dieu dans son cœur, il avait l'habitude de s'exclamer: " Le Seigneur m'a atteint avec un javelot de miséricorde."

Un staretz a dit: " Les gens d'aujourd'hui n'ont pas la grâce de Dieu. Et s'ils en ont quelquefois une petite mesure, ils la jettent au loin. Alors les démons demeurent avec eux. Les mauvaises pensées font obstruction à la grâce divine. Aucune ascèse n'est aussi puissante que les bonnes pensées. Les bonnes pensées ne viennent qu'à ceux qui voient tout avec des yeux purs."

Un vénérable hésychaste contemporain m'a dit:" Peu de gens ont la grâce en ces temps qui sont nôtres. Souvent nous restons vides de la grâce de Dieu. Puis, à travers une épreuve ou une difficulté, la grâce revient vers nous."

Un staretz disait: Maintes fois, nos prières restent sans réponse par notre faute. D'autres fois c'est à cause de quelqu'un d'autre et pour une raison différente. Par exemple, quelqu'un me demande de prier pour une personne qui est malade. Je prie et disons que j'ai assez de foi et que je ne suis pas égotiste. Dieu ne répond quand même pas à ma prière parce que l'autre personne n'est pas assez humble.Il se peut qu'il croit que Dieu l'aidera, mais son ego est un obstacle. Nous devons avoir confiance en Dieu. Nous devrions Le laisser faire ce qu'Il veut. Si je prie correctement, je puis ressentir le départ de la tentation et tout ira bien. Cependant à chaque fois que Dieu permet que nous passions par une tentation, c'est pour notre propre bien, et nous ne devrions probablement pas demander à Dieu de nous délivrer de cette difficulté. Si la difficulté est causée par le Diable, alors Dieu nous aidera tout de suite. Souventes fois, la volonté de Dieu nous est inconnue."

Tikhon. l'ascète russe de la Sainte Montagne donnait le conseil suivant: " Mon enfant, tu dois laver les pieds de Jésus avec tes larmes et lui en retour effacera tes péchés."

Un staretz qui avait le discernement et qui s'était occupé de trois vieux moines disait: " L'obéissance te donnera tout. L'obéissance parvient à vaincre Dieu Lui-même!"

" L'obéissance est la vie. La désobéissance est la mort!" C'est ce que disent les Pères athonites.

" Mon Christ, Ta grande miséricorde! " furent les dernières paroles du staretz Avvakoum aux pieds nus, lorsqu'il mourut en paix! 

Geronticon Athonite
Version française Claude Lopez-Ginisty

Haïjin Pravoslave (184)


Les enfants du Christ
Sont tous libres et joyeux
En la Sainte Eglise

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 4 juillet 2012

Saint Jean (Maximovitch): Règles pour les servants d'autel




 1. Pour servir à l'autel, il faut recevoir une bénédiction du prêtre, ou, à un service hiérarchique, de l'évêque.
2. On vient à l'église avant le début du service.
3. En entrant au sanctuaire, il faut se signer face à la Sainte Table et faire trois prosternations complètes pendant les jours ordinaires, ou des enclins depuis la taille les dimanches et fêtes du Seigneur.
4. Il est interdit à ceux qui ne servent pas d'entrer dans le sanctuaire.
5. Seuls ceux ayant l'intention de servir peuvent pénétrer dans le sanctuaire.
6. Les cravates doivent être enlevées avant de revêtir le sticharion.
7. Après avoir retiré le sticharion, il faut le plier avec soin ou l'accrocher à sa place.
8. Dans le sanctuaire il ne faut pas parler, rire, ou s'agiter; de plus, on ne peut rien manger pendant le service.
9. Tous les lecteurs et les servants de liturgie doivent porter le sticharion. Pour retirer le sticharion, il faut recevoir une bénédiction du prêtre, ou, à un service hiérarchique, de l'évêque.
10. Les servants d'autel retirent leur sticharion pour la Communion des Saints Dons, exceptés les lecteurs.
11. On ne touche pas la Sainte Table (autel) ou la table des offrandes (Table de Proscomédie).
12. On ne se déplace pas dans l'église lors de la lecture de l'Évangile, de l'Épître, et de l'exclamation: "La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ" jusques à l'exclamation "Que la miséricorde de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ soit avec vous tous."
13. Les mains doivent être propres avant de revêtir le sticharion.
14. Aucun article sans rapport avec les services divins doit être conservé dans le sanctuaire ou la sacristie.
15. Il n'est pas permis de s'asseoir lorsque l'on porte le sticharion.
16. Avant de sortir avec les cierges et les ripidia, les servants d'autel doivent se signer devant l'icône derrière la Sainte Table et s'incliner devant l'évêque ou le prêtre, debout devant la Sainte Table. En rentrant au sanctuaire, le servant  fait la même chose qu'avant de sortir.
17. Il faut se rappeler que le sanctuaire est un lieu très saint, et il faut s'y tenir debout avec un respect particulier, et passant devant l'autel, on doit se signer, et suivre attentivement le service.
18. Pendant le Credo et le Notre Père tous les servants sortent sur l'ambon pour le chant commun.
19. Au cours de la Communion du clergé, tous les servants d'autel s'inclinent devant l'autel, et avant le sermon, ils vont tous sur l'ambon pour écouter.
20. Ceux qui violent les règles "pour les servants d'autel" se tiendront sur le kliros gauche jusqu'à l'achèvement du service divin.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (183)


Les yeux de l’icône
Viennent poser dans ton âme
La flamme d’espoir


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 3 juillet 2012

Saint Jean Maximovitch: Rappel aux servants du sanctuaire




Un rappel aux servants d'autel

En quoi consiste le fait de servir au sanctuaire de l'Eglise?
Le service du sanctuaire dans l'église est un service raisonnable de sacrifice à Dieu à l'église par ceux qui ne possèdent pas les ordres supérieurs de la prêtrise.
Comment ce sacrifice et ce service pour Dieu se manifestent-ils?
Les servants d'autel sacrifient à Dieu par:
1. Le temps utilisé pour servir au sanctuaire;
2. Leur volonté: la volonté d'être prêts à accomplir tout ce qu'il faut aux services divins;
3. Leur esprit: l'attention au cours des services divins;
4. Leur cœur: l'amour de l'Eglise et des services divins;
5. Leur force physique: l'effort pour s'acquitter de leurs responsabilités;
6. Les qualités de leur âme: l'humilité et la soumission;
7. Leur esprit: la fervente prière intérieure.
Servir dans le sanctuaire,  c'est servir Dieu, dans la mesure où c'est une participation au service de Dieu. Les servants d'autel doivent se rappeler qu'ils ne sont pas au service de l'évêque ou du prêtre, mais du Seigneur Dieu lui-même, qui accepte le service et la doxologie d'une multitude d'anges innombrables, mais néanmoins, dans Sa bonté, Il accepte également notre service sincère, comme les deux piécettes de la veuve de l'Ecriture. Par conséquent tous les devoirs et responsabilités au sein des services divins sont sacrés et honorables.
Les servants d'autel doivent être conscients qu'on leur accorde le plus grand des honneurs: prendre part au service du Roi des rois, que même les anges servent avec une certaine appréhension.
Qui les servants d'autel représentent-ils dans les offices divins?
Dans la mesure où nos offices divins terrestres sont une image des divins services célestes, l'évêque représente le Christ Lui-même; les prêtres représentent les apôtres, les diacres représentent les Séraphins et les Chérubins et les servants d'autel représentent les Archanges et les Anges, qui invisiblement servent le Christ au cours de Sa vie terrestre et Le glorifient éternellement dans le Ciel.
Par conséquent, tout comme les anges dans le Ciel maintiennent un ordre strict, avec les plus jeunes subordonnés aux anciens, ainsi, cet ordre très strict sera gardé parmi les servants d'autel. Les jeunes doivent aveuglément faire ce qu'ils sont informés de faire par leurs aînés, tout comme les anges exécutent rapidement les ordres qui leur sont donnés par les anges supérieurs.
Dans le même temps, il ne faut pas chercher d'ancienneté, se souvenant des paroles du Seigneur: Celui qui voudra devenir grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre serviteur (Matthieu 20:26-27).
Nous devrions volontiers réaliser tout travail qui nous est confiée, afin de pouvoir entendre le Seigneur: dire: C'est bien, serviteur bon et fidèle: tu as été fidèle en peu de chose, je vais te confierai beaucoup de choses: entrer dans  la joie de ton Seigneur (Matthieu 25:21).

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (182)


Grande lassitude
Nostalgie des heures
De la foi sans faille


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Simandre


Ecoutez l'appel de la simandre!


lundi 2 juillet 2012

Saint Nicolas de Jitcha: Comment vaincre un athée




"Car telle est la volonté de Dieu, qu'en faisant du bien vous réduisiez au silence l'ignorance des hommes insensés" (1 Pierre 2:15).

Frères, il est difficile de discuter avec un athée, il est difficile de parler avec un homme déraisonnable, il est difficile de convaincre un homme aigri.

Il est difficile de convaincre l'athée, l'homme déraisonnable et l'homme aigri avec des mots. Vous les convaincrez plus facilement par des actes. "Ils remarquent vos bonnes oeuvres, et glorifient Dieu, au jour où Il les visitera" (1 Pierre 2:12).

Faites de bonnes actions pour ceux qui souhaitent discuter avec vous et vous gagnerez la partie. Un acte de compassion ramène l'homme déraisonnable à la raison et apaise l'homme aigri plus rapidement que de nombreuses heures de conversation.

Si l'athéisme, la déraison et l'amertume procèdent de l'ignorance, cette ignorance est comme une furie, qui peut rapidement être maîtrisée par les bonnes œuvres. Si vous discutez avec un athée à sa manière propre enragée, vous renforcez la fureur de l'athéisme. Si vous conversez avec le déraisonnable par dérision, les ténèbres de la déraison sont augmentées. Si vous pensez que vous vaincrez l'homme aigri par la colère, vous remuerez un plus grand feu d'amertume. Un acte doux et bon, c'est comme de l'eau sur un feu.

Rappelez-vous toujours les saints apôtres et leurs méthodes de comportement efficaces avec les hommes. Si un athée vous provoque, l'homme ne vous provoque pas, mais le Diable vous provoque: l'homme est par nature religieux. Si l'homme déraisonnable vous gronde, l'homme ne vous gronde pas, mais le Diable vous gronde: l'homme, par nature, est raisonnable. Si un aigri vous persécute, alors ce n'est pas l'homme qui vous persécute, mais le Diable qui vous persécute: car l'homme par nature est bon. Le Diable provoque en vous une longue argumentation et des conversations stériles et fuit les bonnes actions. Faites de bonnes œuvres au Nom de Jésus-Christ et le Diable fuira, et alors seulement vous aurez des relations avec les hommes, avec de vrais hommes, des hommes religieux, raisonnables et bons. Par conséquent quoi que vous fassiez, faites-le au Nom du Seigneur.

Ô  Dieu Très Bon, aide-nous à faire le bien et par le bien à vaincre en Ton Nom. A Toi gloire et grâce à jamais. Amen!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (181)




Ta ligne de Vie
C’est vivre l’instant présent
Comme le dernier

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Icône Myrrhoblyte d'Hawaï

Jean-Claude LARCHET/ Recension: Myrsine Viggopoulou, « De l’empire du moi-d’abord au royaume du don-de-soi »





Myrsine Viggopoulou, « De l’empire du moi-d’abord au royaume du don-de-soi ». Traduit  du grec par les moniales de Solan. Postface de mère Hypandia, higoumène du monastère de Solan, éditions Monte Cristo, 2012, 154 p.
Ce petit livre est destiné par sa forme et son contenu aux enfants et aux adolescents, mais peut être lu avec plaisir et profit par les adultes. Il s’agit d’un roman initiatique plein de fraîcheur et de profondeur spirituelle. Il est fondé, dit le sous-titre, sur les enseignements spirituels du père Païssios l’Athonite, mais on y retrouve, l’enseignement classique des Pères concernant la vie spirituelle sous une forme symbolique et parabolique qui le rend à la fois accessible et attrayant même pour des non-initiés. Les personnages portent des noms de passions (Arrogant, Présomptueux, Orgueilleux, Vaniteuse, Vantarde…) et de vertus (Généreux, Patient, Discernement, Bonté, Humilité…). Les héros sont un petit garçon nommé Obstiné et une petite fille nommée Sereine. Ils habitent dans des villes-royaumes éloignées l’une de l’autre et qui n’ont  quasiment aucune relation entre elles : le premier à Moi-ville (en grec Egopolis) que gouverne la déesse Présomption et où l’on adore le Grand-Moi, et la seconde à Toi-ville (en grec Esipolis), discrètement dirigée par la reine Humilité, où l’on adore le vrai Dieu. Étant un jour sorti par curiosité hors des remparts de Moi-ville par une petite porte restée ouverte par mégarde, Obstiné rencontre Sereine qui s’était égarée. Celle-ci le quitte rapidement en l’invitant à lui rendre visite à Toi-ville. Commence alors tout une aventure initiatique qui conduit Obstiné, avec l’aide précieuse d’un Ancien rencontré en chemin, du royaume de l’égoïsme, au royaume de l’altruisme où les habitants ont des comportements inconnus de lui et obéissent à des lois qui lui sont totalement étrangères et qu’il doit découvrir peut à peu, non sans efforts mais avec l’aide généreuse de tous les habitants… Revenu à Moi-ville, Obstiné témoigne de sa découverte, mais la déesse Présomption, furieuse, le bannit. Obstiné convainc un groupe de Moi-politains à émigrer avec lui à Toi-ville où, libéré des maux engendrés par l’égoïsme, on trouve de la joie à vivre pour les autres et à aimer le vrai Dieu en se préparant à une vie heureuse dans l’éternité.
En introduction à sa belle postface, mère Hypandia, higoumène du monastère de Solan écrit : « Peut-être avez-vous été surpris de découvrir Obstiné, Sereine et leur petit monde respectif avec un sentiment de déjà vu… De fait, notre univers intérieur n'est-il pas peuplé de ces présences familières à la fois insistantes et contradictoires? N’y a-t-il pas, en chacun de nous, un “Obstiné” qui nous dit de n’en faire qu'à notre tête, tandis qu’une Sereine nous invite à n’en faire que selon notre cœur, c’est-à-dire à agir par amour dans l’ouverture à la réalité des autres? Cette promenade aux allures de conte pour enfant à laquelle nous invite “Grand-mère Myrsine” ne décrit-elle pas, au fond, un parcours initiatique? Son récit nous emmène loin en nous-mêmes, à la découverte de vallées inconnues, de démarches inattendues, d'empires régis par des lois que nous connaissons bien. Le sombre empire du “Moi-d’abord” par exemple, dont nous sommes si souvent les esclaves, et qui manifeste les penchants les plus fâcheux de nos sociétés individualistes. Et le beau royaume du “Don-de-soi”, gouverné par l’humilité, qui nous apprend à estimer les autres supérieurs à soi, à ne pas rechercher chacun ses propres intérêts, mais plutôt à considérer le bien des autres (cf. Phil 2, 5). Cependant, ne cherchons pas à débusquer le mal ailleurs qu’en nous-mêmes. Car cette démarche qui nous permet de passer de Moi-ville à Toi-ville est le parcours de conversion par excellence, que chacun doit faire dans sa propre vie. Cette route nous permet de quitter le pusillanime “Moi-d’abord” pour découvrir les chemins de liberté de l’homme nouveau, qui sait ne pouvoir trouver sa vie qu'en la donnant, et la donnant par amour… ».
On souhaite que d’autres romans de Myrsine Viggopoulou, écrivain prolifique, soient traduits et publiés en français. Car la littérature pour enfants et adolescents reste trop rare dans le monde orthodoxe francophone.
Jean-Claude Larchet

Sur le site du moinillon! Mont Athos

dimanche 1 juillet 2012

Dania Kanella: L'église du bout du monde!


Depuis sa fondation, le christianisme a réussi à se propager dans le monde entier, à partir des plus grandes villes du monde jusques aux vastes jungles de l'Afrique. les chrétiens adorent Dieu partout, des cathédrales immenses aux petites églises lointaines au sommet des montagnes et aux modestes chapelles de leurs quartiers. Mais qui pourrait imaginer que, au bout du monde, dans les vastes étendues inhospitalières de l'Antarctique, se trouve l'une des églises orthodoxes les plus reculées du monde.

L'église de la Sainte Trinité est situé sur l'île King George au pôle Sud. Elle a été entièrement construite en 1990  avec du bois de Sibérie et sa conception est influencée par le style russe d'architecture.

Elle peut accueillir jusques à 30 personnes. En raison des conditions météorologiques extrêmes de la région, y compris des vents violents, des fortes chutes de neige et des pluies, des dispositions spéciales ont été faites pour assurer la sécurité des personnes et du bâtiment.

Les troncs sont stabilisées avec des chaînes solides et un revêtement spécial protège l'intérieur du temple de la pluie.

Selon son prêtre, l'existence d'une église orthodoxe dans un tel endroit éloigné montre parfaitement que "Dieu est partout." Jusques à présent, deux couples russes orthodoxes ont célébré leurs mariages dans l'église de la Sainte Trinité croyant que cela leur porterait chance.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
cité par

Haïjin Pravolave (180)


Dieu est un soleil
Dont le saint rayonnement
Ne produit nulle ombre

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Feuillets Liturgiques



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FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX
Lectures : Rom. VI, 18-23 ; Matth. VIII, 5-13 SAINTS MARTYRS LÉONCE, HYPATIOS ET THÉODULE1
18 juin / 1er juillet 4ème dimanche après la Pentecôte.
Saints Léonce, Hypatios et Théodule, martyrs en Phénicie (70-79) ; Saint Léonce, canonarque aux Grottes de Kiev (XIV) ; Saint Léonce du Mt Athos (1580) ; Saint Éthère de Nicomédie (305).

Saint Léonce servait dans l’armée romaine, sous le règne de Vespasien (vers 69-79), et s’était distingué par sa vaillance. En garnison à Tripoli (Phénicie), il distribuait aux pauvres les provisions de l’armée, ne cachant pas sa piété pour le Christ et condamnant le culte des idoles. Sa réputation parvint jusqu’au gouverneur de Phénicie, nommé Adrien, qui était un fervent adepte de l’idolâtrie et avait obtenu de l’empereur licence de mettre à mort les disciples du Christ. Il envoya à Tripoli un détachement, dirigé par le tribun Hypatios, avec pour mission d’arrêter Léonce et de le garder jusqu’à sa venue. En arrivant à proximité de la ville, Hypatios fut saisi d’une forte fièvre, et cette nuit-là un ange lui apparut et lui dit : « Si tu veux être guéri, invoque trois fois le Dieu de Léonce », puis le personnage lumineux disparut. Hypatios s’exécuta et fut aussitôt soulagé.
Le lendemain, Hypatios se rendit en ville en compagnie d’un autre soldat, Théodule. Ils rencontrèrent Léonce, qui les salua jovialement et qui, se présentant comme un ami de l’homme qu’ils cherchaient, les invita chez lui. Après leur avoir offert la meilleure hospitalité, il leur révéla qu’il était Léonce, le soldat du Christ. Hypatios et Théodule tombèrent alors à ses pieds et le supplièrent de les délivrer de l’impureté de l’idolâtrie en les unissant au Christ. Léonce pria pour eux, et un nuage apparut dans le ciel, versant sur eux l’eau nécessaire à leur baptême. Après avoir été ainsi illuminés, ils marchèrent, en pleine ville, vêtus de blanc et tenant un cierge en main. Les païens s’agitèrent fort devant un tel spectacle et, deux jours plus tard, lorsqu’Adrien arriva à Tripoli, il les fit aussitôt arrêter et emprisonner. Pendant le jour, Léonce exhortait ses compagnons à endurer avec joie les épreuves qui allaient leur procurer la vie éternelle, et pendant la nuit, ils priaient ensemble et chantaient des psaumes.
Au matin, ils comparurent devant Adrien, au tribunal. Léonce déclara qu’il était fils de la vraie lumière, à laquelle rien ne peut s’opposer, et soldat du Christ. Exaspéré, le magistrat ordonna de lui briser les os avec des verges ; mais le saint restant inébranlable, on le ramena en prison. Adrien fit alors avancer Hypatios et Théodule et leur demanda pourquoi ils avaient ainsi soudain trahi leur empereur. Ils lui répondirent que désormais ils étaient enrôlés dans l’armée du Roi du ciel, et que pour rien au monde ils ne retourneraient au vain culte des idoles. Hypatios fut alors attaché au chevalet pour être écorché vif, tandis que Théodule était frappé du plat d’épées. Sous la torture, les deux saints ne laissaient échapper aucun autre cri que le : Seigneur aie pitié ! Aussi Adrien ordonna-t-il de les décapiter.
Lors d’un nouvel interrogatoire, on menaça saint Léonce de subir les mêmes tortures que ses compagnons, ce à quoi il répondit que ces souffrances avaient été leur couronne et la garantie de leur victoire éternelle. Il fut étendu à terre et frappé de verges par quatre soldats. Pendant qu’un héraut criait : « Voici comment sont châtiés ceux qui se rebellent contre l’empereur et contre nos dieux!» le saint clamait: «Tu peux bien épuiser mon corps, mais tu ne parviendras pas à vaincre mon âme ». Il fut écorché vif, mais resta silencieux, les yeux tournés vers le ciel, en prière. Le tyran prescrivit alors de le suspendre la tête en bas et de le fustiger, après lui avoir attaché une lourde pierre au cou. À l’issue de cette torture, on le renvoya en prison et, alors qu’il rendait grâce à Dieu pendant la nuit, un ange vint le réconforter et l’encourager à endurer le combat jusqu’à son terme.
Le lendemain, le saint montra la même résolution, malgré les supplices. Adrien ordonna alors de l’étendre entre quatre poteaux et de le frapper jusqu’à ce que mort s’en suive. Et c’est en rendant grâce sous les coups que saint Léonce remit glorieusement son âme à Dieu. Des fidèles déposèrent son corps près du port de Tripoli, où par la suite une magnifique basilique fut érigée en son honneur, et dans laquelle des foules venaient, de toutes parts, vénérer son tombeau, car saint Léonce était devenu le martyr le célèbres de tout l’Orient chrétien.
Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras
Tropaire du dimanche, 3ème ton
Que les cieux soient dans l’allégresse, que la terre se réjouisse, car le Seigneur a déployé la force de Son bras. Par Sa mort, Il a vaincu la mort ! Devenu le Premier-né d’entre les morts, du sein de l’enfer, Il nous a rachetés, accordant au monde la grande miséricorde.

Tropaire du saint martyr, ton 4
Ton martyr Léonce, Seigneur, par son combat, a reçu de Toi, notre Dieu, la couronne incorruptible. Avec Ta force, il a terrassé les tyrans et brisé même l’audace impuissante des démons. Par ses supplications, ô Christ Dieu, sauve nos âmes.

Kondakion du saint martyr, ton 3
Tu mis en échec les desseins pervers des tyrans et confondis l'erreur impie des païens; tu as fais brillé la connaissance de Dieu pour tous les hommes, martyr sage en Dieu; c'est pourquoi nous vénérons avec amour ta mémoire, sage Léonce.

Kondakion du dimanche, 3ème ton
Aujourd’hui, ô Miséricordieux, Tu es ressuscité du Tombeau et Tu nous ramènes des portes de la mort. Aujourd’hui, Adam exulte, Ève se réjouit. Tous ensemble, prophètes et patriarches, ne cessent de chanter la force divine de Ta puissance !


Archimandrite Aimilianos de Simonos Petras QUE POUVONS-NOUS FAIRE POUR VIVRE RÉELLEMENT LA DIVINE LITURGIE ?2
Que pouvons-nous faire pour vivre réellement la Divine Liturgie ? La condition fondamentale à sa compréhension est le travail préparatoire, qui s’effectue par la lecture préalable de l’ vangile du jour (...) Ne considérons jamais l’ vangile comme une simple péricope du jour, qu’il nous faut lire pour la forme. Car, en agissant ainsi, avant même que la Liturgie ait lieu, nous signons son échec. Si l’ vangile ne nous parle pas, la Liturgie nous laissera totalement insensible. Qu’est-ce que l’ vangile ? C’est la sainte criture dans sa totalité, c’est la révélation de Dieu. Dieu s’est manifesté à des hommes revêtus de l’Esprit Saint, lesquels, poussés par l’Esprit, écrivirent ce que Dieu leur révélait, et que les
vangélistes ont transmis à travers les siècles. L’événement que décrit l’ vangéliste, devient pour moi un événement personnel : j’ai maintenant, en le lisant, une révélation ; le texte est une parole révélatrice. La révélation n’est pas ce que je lis, c’est ce que le Christ lui-même me dit quand je lis la parole. L’ criture, le Psautier, tous les livres saints accentuent le fait que les idoles n’ont pas d’oreilles, ni de bouche, ni d’yeux (cf. Ps 113, 12-14 ; 134, 15-17 ; Sg XV, 15). Le Christ, Lui, possède une bouche, des oreilles et des yeux. Par conséquent, Il voit, Il entend, Il répond à mon attente. Lire l’ vangile équivaut à placer le Christ devant soi, à Lui demander quelque chose de nouveau, une parole pour le jour présent, une parole dont le contenu sera pour moi une révélation personnelle, laquelle remplira mon esprit, ma pensée. Comme vous le concevez, notre esprit doit rester vide et sans distraction, pour être sensible au souffle divin et accueillir le Saint-Esprit. En quelque sorte, l’Évangile du jour deviendra mon propre évangile. C’est très facile. Tout dépend de ma préparation et de ma réceptivité. Par conséquent, quand je dis : " Je vais lire l’ vangile ", cela signifie : Qu’est-ce que j’ai à entendre de Dieu aujourd’hui ? Que va-t-Il me dire ? Alors mon cœur se remplit, premièrement, des sentiments qui sont en rapport avec le mystère révélé par la Parole, car l’ vangile rend présent le Dieu qui s’y manifeste. Ou bien j’obtiens que le Christ se révèle maintenant à moi, et me communique, aujourd’hui, un message nouveau, qui deviendra le contenu de mon cœur, de mes sentiments, lequel constituera ma douceur.
2 Extrait de : Archimandrite Aimilianos, Catéchèse et discours 4 : Le Culte divin, Attente et vision de Dieu, Éditions Ormylia, 2004.

LECTURES DU DIMANCHE PROCHAIN : Matines : Lc. XIV, 12-35 Liturgie : Rom. X, 1-10 ; Маtth. VIII, 28- IX, 1.

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