"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 7 juin 2012

Staretz Samson: Le pardon


L'ivrogne, le fornicateur, l'orgueilleux, recevront la miséricorde de Dieu. Mais celui qui ne veut pas pardonner, excuser, justifier consciencieusement, intentionellement… celui-là se ferme à la vie éternelle devant Dieu, et il le fait dès cette vie. Il est renvoyé, et on ne l'entend pas.

Version Française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (158)


Echo de l’Eden
La Divine Liturgie
Est le temps de Dieu


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu

mercredi 6 juin 2012

Saint Jean de Cronstadt: Le cœur et la prière

Image illustrative de l'article Jean de Cronstadt

Lorsque nous prions, nous devons absolument soumettre notre cœur à notre volonté et le tourner vers Dieu. Il ne doit être ni froid, ni menteur, ni double, sinon quelle serait l'utilité de nos prières, de notre préparation aux sacrements?

Il est bon pour nous d'entendre la voix de Dieu lorsqu'il manifeste son ire:" Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi " ( Matthieu 15:8). Donc, ne soyons pas dans l'église dans un état de prostration spirituelle, mais que l'esprit de chacun de nous brûle en de telles occasions, dans son service pour Dieu. Les hommes eux-mêmes n'apprécient guère les services que nous leur rendons avec froideur ou par pure habitude. 

Dieu demande l'offrande de nos cœurs: "Mon fils, donne-moi ton cœur" ( Proverbes 23:26). Car le cœur est la partie la plus importante de l'homme-sa vie! Plus que cela encore, le cœur est l'homme lui-même.

Ainsi, celui qui ne prie pas ou qui ne sert pas Dieu avec son cœur, ne prie pas du tout, car dans ce cas son corps seulement prie, et le corps sans l'intellect, n'est que de la terre.

Souvenons-nous que lorsque nous nous tenons debout dans la prière, nous sommes devant Dieu Lui-même, Qui a la sagesse de toute chose. Notre prière devrait donc tout comprendre et être pour ainsi dire tout esprit.

Saint Jean de Cronstadt
Version française Claude Lopez-Ginisty

Haïjin Pravoslave (157)



Les âmes fidèles
Seront libres et heureuses
Moineaux dans le Ciel


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu

Jean-Claude Larchet:« L’Église, corps du Christ », volume 2, « Le relations entre les Églises ».




Vient de paraître aux édtions du Cerf un nouveau livre de Jean-Claude Larchet : « L’Église, corps du Christ », volume 2, « Les relations entre les Églises » (231 pages, collection « Théologies »).
Après un premier tome consacré à la nature et à la structure de l’Église selon la conception orthodoxe, l’auteur, dans ce deuxième tome étudie, dans leurs aspects problématiques, les rela­tions des Églises orthodoxes locales entre elles et avec les autres confessions chrétiennes.
Sont d’abord examinées la question, aujourd’hui très dé­bat­­­tue dans le cadre du dialogue œcuménique, de la pri­mauté du siège de Rome (p. 9-86), et celle, faisant l’objet d’un vif débat interne parmi les Églises locales orthodoxes, de la nature de la primauté du siège de Constantinople et de l’étendue de ses attributions (p. 87-117).
Sont ensuite étudiés les problèmes posés par l’organisation ecclésiale de la diaspora orthodoxe au XXe siècle ; à travers cette étude sont abordés certains aspects problématiques de la po­li­tique actuelle du patriarcat de Constantinople et du patriar­cat de Moscou (p. 119-144).
Sont enfin analysées les relations de l’Église orthodoxe avec les autres confessions chrétiennes. L’auteur évoque tout d’abord les relations avec les Églises orientales séparées, nestoriennes et non-chalcédoniennes, puis présente de manière détaillée ce qui distingue l’Église orthodoxe de l’Église catholique-romaine d’une part et des confessions issues de la Réforme d’autre part (p. 150-168). Après avoir présenté les conditions d’une éventuelle réunion, il développe ensuite une réflexion sur la nature, le contenu et la forme du mouvement œcuménique (p. 168-184). Un long chapitre propose enfin une analyse historique et ecclésiologique des divers modes de réception des non-orthodoxes au sein de l’Église orthodoxe en relation avec une réflexion sur la nature et la validité des sacrements reçus en dehors de l’Église orthodoxe (p. 184-227).
Dans la suite du précédent, ce volume permet de mieux comprendre la conception orthodoxe de l’Église. Dégageant clairement les points de divergences entre l’Église orthodoxe et les autres confessions chrétiennes comme aussi entre certaines Églises orthodoxes locales, il permet à chacun de mieux se situer et constitue aussi un apport important non seulement au dialogue interchrétien mais au dialogue interorthodoxe dans une période où les tensions sont nombreuses et à l’approche d’un concile panorthodoxe qui s’annonce difficile.


Sur l'observatoire de la christianophobie

Triomphe du CHristianisme

mardi 5 juin 2012

La prière selon le saint staretz Païssios de la Sainte Montagne de l'Athos




Ceci est une voie simple vers la prière continuelle, qui peut probablement aider les gens simples qui ne peuvent comprendre le sens véritable de ce que disent les Pères neptiques et qui, pour cette raison, risquent d'aller vers l'illusion spirituelle; vous pouvez aussi l'utiliser si vous le voulez.

Quelques uns, malheureusement ne commencent pas par avoir pour but de se débarrasser du vieil homme ( par la repentance, l'humilité et l'ascétisme comme moyens pour aider à la sanctification de l'âme)avec un sens profond de leur état de pécheurs. S'ils le faisaient, ils ressentiraient alors naturellement le besoin de la miséricorde de Dieu en disant: " Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi!". Ceci, avec la douleur au cœur et puis le sentiment de la douceur du réconfort divin du Christ Très Doux dans leur cœur aussi.

Mais malheureusement, comme je l'ai signalé, certains commencent par une pratique ascétique sèche et recherchent le plaisir divin et les lumières et multiplient le nombre de chapelets et sont "sanctifiés par leurs calculs", atteignant, en conclusion la "sainteté" [ croient-ils] par le calcul mathématique du plus grand nombre de chapelets qu'ils disent... 

Ils se font aussi ( naturellement) des tabourets au centimètre près et toutes sortes d'autres choses, calculant aussi l'inclinaison de la tête vers le cœur. Ils règlent leur respiration et tout en fonction de ce que les saints Callixtes et Grégoire de la philocalie recommandent. Puis, ils se créent la fausse sensation qu'ils sont quelque part proches de la stature de ces saints.

Dès l'instant où ils croient cette pensée, le Démon leur apparaît immédiatement et improvise une "télévision" pour eux ( avec leurs imaginations) et des prophéties diaboliques et toutes sortes d'autres choses venant de l'illusion spirituelle suivent.

Pour cette raison, la seule certitude est le repentir: que tout édifice spirituel l'ait pour fondation et cherchons continuellement de Dieu le repentir et rien d'autre, si ce n'est cela.

Nous ne devrions pas demander des lumières ou des miracles, des prophéties, ou des dons de l'Esprit, mais seulement le repentir. Le repentir amène l'humilité, l'humilité amène la Grâce de Dieu, parce que la Grâce va toujours nécessairement avec celui qui est humble. Donc, le repentir est nécessaire pour notre salut et quand nous l'aurons, la grâce de Dieu viendra et elle nous enseignera ce dont nous avons besoin pour le salut, et même celui de notre prochain si cela est nécessaire.

Version française Claude Lopez-Ginisty 
d'après 
Father Paisios the Athonite
in

Haïjin Pravoslave (156)


Oublie le passé
Et vis le bel aujourd’hui
De la Grâce pure


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 4 juin 2012

Staretz Païssios: De la prière pour les morts


- Staretz, les morts qui n'ont personne qui prient pour eux, sont-ils aidés par ceux qui prient pour les morts en général? 
- Bien sûr, ils sont aidés. Quand je prie pour tous les défunts, je vois dans mon sommeil mes parents, parce qu'ils sont en repos par les prières que je fais. Chaque fois que j'assiste à une Divine Liturgie, je fais mémoire de la totalité des défunts. Si parfois je ne prie pas pour les défunts, les défunts qui me sont connus apparaissent devant moi. 
Un membre de ma famille, qui a été tué pendant la guerre, je l'ai vu en face de moi après la Divine Liturgie, pendant le temps du service commémoratif, parce que je ne l'avais pas inscrit avec les noms des défunts, car il avait été commémoré au cours de la Proscomidie avec les autres héros tombés au combat. 
Et toi aussi au cours de la sainte prothèse, ne donne pas seulement les noms des malades, mais aussi de ceux des défunts, parce que les défunts en ont grand besoin.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
le blog de John Sanidopoulos
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Haïjin Pravoslave (155)


Les larmes du cœur
Lavent les yeux de ton âme
Et te purifient


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 3 juin 2012

Staretz Aimilianos de Simonos Petra ( Sainte Montagne de l'Athos): Les tentations des circonstances imprévues




Nous avons une tentation continue devant nous. 

L'imprévu se produit constamment dans notre vie. 

Vous venez au monastère pour trouver la vie spirituelle, et vous rencontrez le mal. C'est imprévu. 

Vous demandez une cellule sur le côté du monastère où il n'y a pas d'humidité, on l'acquérez, mais vous croyez que la mer apporte des allergies, de sorte que vous n'avez pas de joie, ni la nuit, ni le jour. Immédiatement vos pensées vous diront, "lève-toi et pars". C'est imprévu. 

Je m'approche de vous avec l'idée que vous êtes une bonne personne, et je vois que vous êtes sens dessus-dessous. C'est imprévu. 

L'imprévu se présente constamment à nous, parce que nous avons de la volonté et des désirs. 

L'imprévu est contraire à notre volonté et nos désirs, ce qui explique pourquoi il semble être imprévu, mais en essence, il ne l'est pas. 

Parce qu'une personne qui aime Dieu s'attend à tout, et dit toujours: "Que Ta volonté soit faite".

Pluie, orages, grêle et foudre viennent? "Béni est le Nom du Seigneur". 

C'est parce que ces choses affectent notre caractère charnel, que nous les voyons comme imprévues. 

Pour éviter l'agitation, donc, chaque fois que vous vous énervez, afin de ne pas avoir d'anxiété et d'être troublés, attendez-vous à tout, de sorte que vous pourrez endurer tout ce qui advient. 

Dites toujours: "bienvenue à la maladie", "bienvenue à l' échec", "bienvenue au martyre." 

Cela apportera de la douceur, sans laquelle il n'y a pas de vie spirituelle.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (154)


Au troisième jour
L’avenir de tous les hommes
Se résume en Christ

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)


Feuillets Liturgiques

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21 mai / 3 juin 

PENTECOTE 

 Lectures : 
Actes II, 1-11 / Jn. VII, 35-52 ; VIII,12

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samedi 2 juin 2012

Chronique de saint Seraphim de Sarov


Преподобный Серафим Саровский

Saint Séraphim est toujours présent. Il est le saint le plus connu avec saint Nectaire d’Egine dans l’Eglise Orthodoxe du Christ répandue aux extrémités de la terre. Il est un saint universel, car bien qu’il ait été un saint moine et qu’il n’ait pas véritablement vécu dans le monde, il répond par son enseignement aux questions que posent toutes les situations difficiles sur cette terre des vivants où bien souvent nous oublions que nous sommes en simple transit, attendant notre passage à la vraie Vie en Dieu. 
Notre vocation, car nous y avons tous été appelés à notre illumination au saint baptême, c’est de nous préparer à rejoindre les demeures du Père Céleste. Lorsqu’il montra la Lumière Incrée à Nicolas Motovilov, et qu’il lui enseigna merveilleusement le but de la vie chrétienne, il lui dit que ce n’était pas à lui seulement que ces choses divines avaient été révélées, mais, par lui au monde entier, afin que lui, Motovilov participe aussi à cette œuvre de Dieu en la révélant aux autres. 
Par ces paroles, le saint staretz de Sarov s’adresse à nous aussi, et chacune de ses paroles à Motovilov a une résonnance particulière et vraie en notre âme. Chacun peut en effet trouver en saint Séraphim un appui, une consolation, une guidance spirituelle et la certitude heureuse par ses écrits, sa vie et ses miracles que la foi orthodoxe est plénitude et qu’il ne tient qu’à nous de faire que nos âmes en soient les dignes écrins.
Le texte qui suit fut publié pour l’anniversaire du centenaire de la glorification de saint Séraphim. Puisse-t-il nous inciter à relire la vie du saint, ses Instructions Spirituelles, et son Entretien avec Motovilov, et nous mener sur la Voie tracée par l’ermite béni de Sarov. (C.L.-G.)

Plus de cent ans ont passé depuis ce grand jour où a finalement eu lieu la glorification par l’église de "notre joie", le merveilleux Père Séraphim, que le peuple russe considérait comme un saint de son vivant même.
Les gens se souviennent encore ces jours triomphants de juillet, lorsque l’ermitage isolé de Sarov temporaire- ment transformé en une ville très peuplée, et des milliers de pèlerins, même pas rassasiés par les longs offices de l’Eglise, chantèrent avec ravissement des hymnes litur- giques toute la nuit.
Le pieux Tsar-Martyr Nicolas II lui-même, avec toute son auguste famille, a conduit cette célébration véritablement nationale, et il n’est pas surprenant que, dans la nuit merveilleuse du 18 au 19 Juillet, personne dans la foule de plusieurs milliers qui s’était installée autour de l’ermitage ne pouvait dormir, tandis que le chant incluait même des chants de Pâques.
Tout cela, comme cela a été rappelé plus tard, fut l’accomplissement des paroles du staretz, qui avait dit à l’une des moniales de Diviyévo avant sa dormition : "Quelle grande joie il y aura ! Au milieu de l’été, ils vont chanter Pâques, ma joie ! Le tsar et sa famille viendront à nous ! "
[Plus de] cent septante ans ont passé depuis le bienheureux repos en Christ de ce grand ascète de notre temps. Une période de temps suffisamment longue pour que la mémoire d’un homme mortel qui a vécu il y a si longtemps tombe dans l’oubli. Combien de personnes sont nées et sont mortes pendant ce temps, et personne ne se souvient d’eux avec une parole aimable, sauf leurs parents, et même eux oublient souvent de prier pour les âmes des défunts. Mais cela se produit uniquement avec les personnes qui mettent toute la joie et le bonheur de leur vie dans les plaisirs de la terre, qui tout au long de leur vie terrestre brève ne pensent qu’à la façon de passer du temps plus confortablement et plus agréablement.
Ceux qui renoncent à eux-mêmes pour l’amour du Christ et prennent sur leurs épaules la Croix du Christ, qui ont accepté de se crucifier au monde, qui suppriment leur chair, cette esclave rebelle et volontaire, afin de vivre en Christ et pour le Christ, regardant tout comme poussière à cause du Christ, ces hommes vivent éternellement et leur mémoire demeure dans les siècles des siècles. "La mémoire du juste sera éternelle," - chante l’Eglise parlant de ces personnes-là, - et il ne doit pas être effrayé par l’annonce du malheur." La mémoire de ces hommes vertueux tels que Saint Séraphin, non seulement ne s’estompe pas avec le temps, mais elle devient plus forte et plus exaltée. Pour beaucoup d’entre nous : "Père Seraphim" est peut- être encore plus proche et plus précieux qu’il ne l’était à ses contemporains. Son image lumineuse brille devant nous comme un phare dans le Royaume céleste. Tandis que nous pensons à cela et le prions, nous pouvons sentir le reflet de la gloire majestueuse dont après son trépas, il a été revêtu par le Seigneur dans les demeures célestes.
Et ce n’est pas la moindre des surprises. Toute la vie de ce saint nous offre un exemple très instructif de l’ascétisme chrétien véritable, de la foi sincère et ardente, et de l’amour ardent pour Dieu et pour son prochain. Cette fougue est sa caractéristique la plus marquante, pour laquelle, dans le monachisme, il fut providentiellement donné le nom de Séraphim (Séraphim, qui signifie "feu"), est ce qui manque le plus à tous les chrétiens modernes, qui sont spirituellement détruits par leur tiédeur. "Je suis venu jeter un feu sur la terre", dit le Seigneur Jésus-Christ, "et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé" (Luc 12 :49). 
Les saints Pères comprennent ce "feu" comme l’incendie d’ardeur divine, le zèle ardent de plaire à Dieu, sans lequel la vie spirituelle authentique est impossible. C’est ce zèle ardent pour plaire à Dieu que Saint Séraphin avait en abondance, et Il le glorifia à un tel degré que lui, qui vivait à proche de notre temps, est devenu, dans son état spirituel, l’égal des grands Pères de l’antiquité chrétienne, et il a laissé une mémoire bénie de lui-même.
Célébrant le centenaire de la glorification de notre saint merveilleux, nous prions vers lui en particulier pour obtenir pour nous, contemporains chrétiens tièdes, ce zèle ardent pour plaire à Dieu. Pensons aussi au testament profondément émouvant qu’il a laissé aux religieuses de Diviyévo, et à travers elles - à nous tous : "Quand je serai parti, venez à mon tombeau, venez quand vous en avez le temps, le plus souvent sera le mieux. Tout ce que vous avez sur le cœur, tout ce qui vous causera de la peine, tout ce qui pourra vous arriver, venez à ma tombe me raconter tout cela, comme si j’étais en vie, et je vous entendrai, et votre peine passera ! Parlez-moi comme à une personne vivante, et je serai toujours en vie pour vous."
De nos jours, quand nous tous avons l’expérience de tant d’épreuves, quand nous vivons dans des temps terribles que prévoyait Saint Séraphin et qu’il avait prédits, il nous appartient plus que jamais de nous souvenir de son testament. Peu importe que nous soyons privés de la douce possibilité de nous prosterner sur la tombe de saint Séraphim, pour pleurer sur notre affliction ; ne nous laissons pas perturber par elle : le grand saint nous entendra néanmoins, aussi longtemps que nous lui demanderons son intercession avec une foi sincère et tendresse de cœur :
"Ô vénérable Séraphim, prie pour ceux qui, avec foi et amour vénèrent ta sainte mémoire !"

Version française Claude Lopez-Ginisty 
D’après l’extrait du texte : 
« A Righteous Man lives forever » 
publié par la paroisse 
de la Transfiguration de notre Seigneur 
à Baltimore
USA
(Texte publié dans la Revue 
DIACONIA 
d'Oct/ Nov/Dec 2010)


Преподобный Серафим Саровский кормит медведя

Haïjin Pravoslave (153)



La nuit finira
Avec l’aurore mystique
De l’Autre Soleil


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 1 juin 2012

Père Seraphim ( Rose) :Saint Jean de Cronstadt, Un prophète qui a ressuscité les morts


St. John of Kronstadt (1)


Holy relics of St. John, located in the crypt of the St. John of Rila Women's Monastery, which he founded in northeastern St. Petersburg

Le Saint nouvellement canonisé de Dieu, Jean de Cronstadt [1829-1908], dont nous célébrons la fête le 19 octobre/1er novembre, est sûrement l'un des plus grands saints orthodoxes. 
Même durant sa vie sur terre, il a accompli,  par la puissance de Dieu, d'innombrables miracles. Pour les croyants chrétiens, c'était un fervent intercesseur, et il a guéri des milliers de malheureux, dont les lettres et les télégrammes lui parvenaient chaque jour. 
C'était aussi un prophète, et il avait prédit le châtiment divin à venir du peuple russe pour ses péchés. Il a prophétisé la dispersion des peuples orthodoxes russes sur tous les coins du globe, où, par leur présence, ils feraient connaître l'Orthodoxie au monde incrédule, ainsi que leur retour dans la patrie avant la fin du monde. 
Et comme le prophète Elisée dans l'Ancien Testament [II Rois 4:32-37] il a accompli, même le plus impossible des miracles - il a ressuscité les morts, témoignant ainsi de la puissance intacte de Dieu, qui agit même de nos jours par les hommes de foi et de vie sainte. 
Le miracle suivant est relaté par Eugene Vadimov dans le livre d'I. K. Soursky, Père Jean de Cronstadt: La femme d'O., alors qu'elle s'apprêtait à mettre au monde son quatrième ou cinquième enfant, était gravement malade. Ses médecins déterminèrent que le fœtus était mort et qu'une césarienne était nécessaire pour l'extraire. Mais d'abord, la famille envoya un télégramme au Père Jean de Cronstadt, qu'ils connaissaient. Père Jean a répondu: "Je pars immédiatement, en priant Dieu Jean-Serguiev." 
Le lendemain, vers midi, il entra dans l'appartement O., où à cette époque une foule de parents et amis s'étaient rassemblés. "Où est Liza?" a demandé Père Jean, entrant dans le salon avec son allure rapide coutumière. "Emmenez-moi vers elle, et vous tous restez tranquillement ici." 
Père Jean entra dans la chambre voisine et fermé les lourdes portes après lui. Les minutes passaient qui semblèrent des heures. Dans le salon tout était calme comme dans un caveau. 
Et tout à coup les portes des chambres s'ouvrirent avec un grand bruit. Dans la porte se tenait un vieil homme aux cheveux gris en soutane de prêtre, qui portait une étole ancienne, il avait une fine barbe grise ébouriffée, avec un visage extraordinaire qui était rouge de l'effort intense qu'il avait exercée à la prière et ce visage était recouvert de grosses gouttes de sueur. 
Et soudain, le Père Jean d'une voix de tonnerre, prononça ces  mots terribles, des mots qui venaient d'un autre monde. "Il a plu au Seigneur Dieu de faire un miracle! Il a été heureux de ressusciter un enfant mort dans l'utérus! Liza enfantera un fils!…"
"C'est incompréhensible!" dit l'un des médecins qui étaient venus pour l'opération seulement deux heures après le Père Jean soit parti. "Le fœtus est vivant ... Je n'y comprends rien, rien... J'ai affirmé et j'affirme maintenant que le fœtus était mort et que l'empoisonnement du sang avait commencé il y a longtemps." 
Les autres médecins ne comprenait pas plus. La même nuit, Mme O. a accouché avec succès et rapidité d'un petit garçon en parfaite santé.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
un sermon 
que prononça
 Père Seraphim 
alors simple laïc
en octobre 
1966

An icon of St. John of Kronstadt
Saint Jean
+

Père Seraphim 
(Rose)

Haïjin Pravoslave (152)


Ne connaissant pas
Le jour de ton natalice
Vis dans le présent


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)