"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 30 mai 2011

Jean-Claude LARCHET/ Recension: Archimandrite Spiridon, «"Mes missions en Sibérie" suivi de "Confession d'un prêtre devant l'Église"»

Couv9054g_260







Archimandrite Spiridon, « "Mes missions en Sibérie" suivi de "Confession d'un prêtre devant l'Église" », Traduit du russe par Pierre Pascal et Michel Evdokimov, Introduction de Michel Evdokimov, Éditions du Cerf, Paris, 2010, 256 p. (collection « L'Histoire à vif »).
Le récit de l'archimandrite Spiridon, « Mes missions en Sibérie », traduit par Pierre Pascal et publié en 1950 aux éditions du Cerf a connu un légitime succès. L’auteur, né en 1875, y relatait avec beaucoup de sensibilité sa formation religieuse (à travers notamment une série de pèlerinages), son ordination, son expérience d’aumônier des bagnes de Sibérie, et ses contacts avec les membres des diverses ethnies vivant dans cette région. On croisait dans ce récit des personnalités aussi pittoresques que touchantes. La relation de ses contacts avec les bagnards se révélait en bien des points proche des « Souvenirs de la maison des morts » de Dostoïevski. Le père Spiridon soulignait en particulier la capacité de repentir qui existe chez des êtres ayant commis des fautes lourdes et qu’on aurait pu croire irrécupérables, et le caractère fructueux d’une action pastorale menée avec respect, douceur et amour.
On ne tenait pourtant là qu’une partie du récit de l’Archimandrite Spiridon, publié dans  une revue de Kiev, « La Pensée chrétienne », dont la parution avait été inerrompue en 1917.
On ignorait que l’auteur avait aussi écrit une suite qu’il avait intitulée « Confession d’un prêtre devant l’Église », qu’il avait publiée en 1919, et ce n’est qu’à une date récente que cet ouvrage a été retrouvé à la Bibliothèque nationale de Saint-Pétersbourg.
Lire la suite ICI

Aucun commentaire: