"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mardi 22 mars 2011

Nouvelles du Japon (3)


Orthodox Cathedral in Sendai

17 mars 2011
Le prêtre de la Cathédrale orthodoxe de Sendai de l'Eglise Orthodoxe Japonaise Autonome, Père Nicholaï Dimitriev, qui sert dans la ville de Hakodate, a déclaré que le contact a été pris avec tous les prêtres orthodoxes dans le pays. Tous sont sains et saufs, rapporte le site officiel du Patriarcat de Moscou, citant le journal Foma (Thomas).

Père Basile Vassilii Tagoutchi, considéré comme disparu, a pris contact avec d'autres membres du clergé jeudi matin.

Selon le Père Nicholaï, il n'y a pas eu de graves dommages aux églises de Tokyo et d'Hakodate, tandis que les églises de Yamada et Sakari ont été complètement détruites.

"As Sendai, où se trouve la seconde cathèdre hiérarchique, la situation est compliquée, toute la zone côtière a été détruite. Néanmoins, l'église y est restée miraculeusement intacte, et l'évêque Séraphim et son troupeau vont bien", a noté Père Nicholaï.

Dans la cathédrale de Tokyo, quelques fenêtres ont été brisées, et dans l'église d'Hakodate, l'iconostase s'est fendu.

Père Nicholaï a dit que les fidèles là-bas ont besoin de Bibles, de livres de prières, et de crucifix, qu'ils ont perdu avec leurs maisons. Il a dit que des livres en russe pourrait être utiles, car il y a beaucoup de Russes parmi les fidèles, et en fait, beaucoup de Japonais orthodoxes savent assez de russe pour lire les livres de prière.

Le clergé de l'Eglise orthodoxe russe du Japon continuera à y officier. "Nous allons continuer à officier à Tokyo. Tout est remis à la volonté de Dieu", a annoncé le recteur de l'Église orthodoxe russe au Japon, l'archiprêtre Nicholaï Katsiouban au service de presse du diocèse de Khabarovsk.

Le service [du site officiel] a également signalé que les deux sœurs du monastère féminin de Sainte-Sophie, dans la préfecture de Tiba, Mère Xénia et Mère Magdalena, n'avaient pas non plus l'intention de partir. "Nous n'allons pas quitter le monastère. Nous sommes à notre poste," ont-elles dit, au téléphone, aux représentants du diocèse. Les moniales ont appris la langue japonaise, et elles lisent les prières principales quotidiennes en japonais.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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Photo de saint Nicolas Illuminateur du Japon

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