"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 9 avril 2010

Illustration édifiante de pardon à l'époque des premiers chrétiens de Rome.


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Un riche, qui possédait des centaines d'esclaves, en avait un du nom de Paul, en qui il avait entièrement confiance, l'ayant fait intendant de sa maison tout entière. Un jour, il alla avec Paul au marché aux esclaves pour acheter de nouveaux serfs. Avant le marchandage habituel, ils examinèrent la marchandise humaine, en observant la musculature pour voir si elle valait son prix. Paul vit, mis en vente, un faible vieillard. Il implora son maître d'acheter cet esclave. Le riche, Procule répondit ironiquement: "Mais il n'est bon à rien."

"Achète-le", insista Paul. "Il est bon marché. Et je te promets que le travail de ta maison ira comme jamais auparavant. "

Alors le maître céda. Et c'était réellement vrai que tout le travail alla mieux que jamais. Mais Procule observa que Paul travaillait alors pour deux hommes. Le vieil esclave ne faisait rien. Paul le soignait, lui donnait la meilleure nourriture, et le faisait se reposer tout le temps.

Procule demanda à Paul, "Tu sais que je t'estime. cela ne me gêne pas que tu protèges ce vieil homme. Dis-moi seulement qui il est. Peut-être est-ce ton père qui est tombé en esclavage?"

Paul répondit: "C'est celui à qui je dois plus qu'à mon père."

"Est-ce ton professeur? "

"Non. Quelqu'un à qui je dois plus encore. "

"Qui est-il alors? "

"C'est mon ennemi. Il est l'homme qui a tué mon père et nous a vendus, les enfants, comme esclaves. Quant à moi, je suis disciple du Christ, Qui nous a appris à aimer nos ennemis et à récompenser le mal par le bien. "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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