"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 11 juin 2009

L'icône de saint Pantéléimon renouvelée


Великомученик Пантелеимон Целитель

Il n'y avait presque aucune image visible sur l'icône. Il n'y avait que deux ou trois endroits où restaient des morceaux de la peinture écaillée. C'était tout simplement devenu une planche. Elle semblait dater du 19ème siècle. L'ancien propriétaire avait décidé de la céder, afin qu'une nouvelle icône puisse être peinte sur celle-ci. 

Pour une raison quelconque, la peintre avait décidé que c'était une icône du mégalomartyr Pantéléimon. Peut-être qu'une trace d'ocre au bas de l'icône lui avait fait penser cela. Il s'agissait de la couleur avec laquelle la boîte [de remèdes], élément inaliénable de l'image peut être peinte. 

Rien de plus n'était visible sur cette planche, sauf, peut-être deux autres petites taches roses sur la partie supérieure. 

Alors, la peintre avait décidé de peindre une nouvelle icône. 

Le jour suivant, un miracle s'est produit. 

Après que la nouvelle couche de base, avec laquelle ils avaient couvert la planche ait séché, une image très claire de Saint Pantéléimon apparut. Mais elle n'était pas en couleur, mais sous la forme d'une esquisse sombre avec des demies ombres sur un fond clair. La boîte apparut, exactement là où les traces d'ocre  avaient été trouvées  et les taches roses exactement sur les joues du saint. 

Le peintre apporta cette icône à l'église du prophète Elie à Cherkizovo. Là elle fut bénie. 

Cet événement inhabituel devint une raison pour rencontrer la peintre. Elle m'a montré la nouvelle icône. En réponse à la question, était-elle allée voir les reliques sacrées du saint mégalomartyr Pantéléimon lorsqu'elles avaient été apportées à Moscou, elle m'a dit, qu'une semaine après son dernier pèlerinage sur les reliques, elle avait été guérie d'une maladie de reins. 

Ce jour-même, la "planche" lui avait été apportée.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Aucun commentaire: