"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 14 janvier 2009

Saint Séraphim de Sarov: Enseignement Spirituel (2)


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Dits de Saint Séraphim (2)

Le Seigneur écoute les prières d’un simple moine comme celles d’un laïc, à condition qu’ils vivent tous deux dans la foi et aiment Dieu de tout leur cœur. Le Seigneur dit : "Mon enfant donne-moi ton cœur. Quand nous le donnons, Il arrive! "

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Tu m’as appelé, mon enfant, et je suis venu t’aider.
( Réponse immédiate à la prière de quelqu’un qui était en danger de mort)

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Afin d’être délivré de l’esprit de jugement, on doit prendre garde à soi, n’accepter aucune pensée extérieure venant de qui que ce soit, et être mort à toutes choses.

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Si l’on nous offense par la parole ou l’action et que nous l’acceptions dans l’esprit de l’Evangile, alors ces offenses sont nos cilices et nos chaînes. Ces silices spirituels, ces chaînes spirituelles, sont meilleures que celles de fer.
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Le silence est le plus grand exercice spirituel (podvig) que l’on puisse accomplir, mais nous devons faire taire notre intellect plus que notre langue.

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Quand un homme reçoit quelque chose de divin, il se réjouit dans son cœur, mais quand il reçoit quelque chose de diabolique, il est troublé.

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Si nous épuisons volontairement notre corps au point d’épuiser aussi l'esprit, une telle oppression sera insensée, même si elle est accomplie pour acquérir la vertu.

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S’il plaît à Dieu d’envoyer à quelqu’un une maladie, Il lui enverra aussi la force pour la supporter.

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On ne doit pas réfléchir aux choses de Dieu lorsque notre estomac est plein ; il ne peut y avoir de visions des Divins Mystères avec un estomac plein.

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La foi selon l’enseignement de Saint Antioche, est le commencement de notre union avec Dieu.

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Laisse l’enfant jouer. Il joue avec son ange gardien.
( A un pèlerin dont l’enfant était agité)

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Bien-aimé, si seulement tu connaissais la joie et la félicité qui sont réservés aux justes du Ciel, tu te résoudrais à supporter tous les chagrins et toutes les souffrances de cette vie temporaire en rendant grâces à Dieu!

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Tout est là : en allant ou en venant, assis ou debout, au labeur ou à l’église, que sois toujours sur tes lèvres cette prière : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur. » Quand l’amour du Seigneur réchauffe le cœur, nous trouvons dans le Nom de Jésus une douceur qui est la source d’une paix durable.

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L’amour rejoint l’amour, la dévotion rencontre l’obéissance, puis vient la liberté, la liberté véritable.

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Quand tu n’as pas le temps de dire tes prières, tu peux prier en travaillant, en marchant ou même au lit, pourvu que tu appelles sans cesse le Seigneur dans ton cœur et que tu te prosternes devant Lui matin et soir. Si tu vis ainsi, Dieu t’aidera à atteindre la prière parfaite.

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Faites tout avec amour et respect dans la Maison de Dieu. Où y a-t-il plus de joie que là où demeure le Seigneur, entouré des Chérubim, des Séraphim et de tous les hôtes célestes ? 


Version Française Claude Lopez-Ginisty

Ce texte a été publié dans la Chronique de Saint Séraphim de Sarov
dans la revue Diakonia
Fraternité Orthodoxe-Tous les Saints de Belgique
Orthodoxe Broederschap van Alle Heiligen van Belgïe

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