"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 31 octobre 2008

Sainte Pharaïlde



Reliquaire buste de sainte Pharaïlde

Sainte Pharaïlde ( appelée aussi Vérylde ou Sinte Veerle en Flamand) eut pour parents Théodoric, Duc de Lotharingie et sainte Amalberge, nièce du Prince Pépin. Sainte Gertrude higoumène de Nivelles sa parente, la présenta sur les fonts baptismaux et l'éduqua dans la piété et la vertu. Ainsi dès sa prime jeunesse, sous un tel patronage, notre sainte manifesta une grande disposition d'âme et une grande perfection sur le chemin du Ciel.
On dit qu'elle fit surgir une source à Bruay dans le Nord de la France, pour abreuver les travailleurs des champs et que cette source guérissait les fièvres des enfants. Cette chaste vierge désirait ne point se marier et se consacrer à Jésus-Christ son Epoux Céleste, mais son père et sa mère la voulurent marier. Elle obéit à ses parents, mais resta vierge jusques dans les liens du mariage. Elle allait souvent visiter les églises la nuit pour y prier. Elle fut maltraitée par son époux et supporta patiemment ses colères et ses violences jusqu'a ce que Dieu l'en délivrât.
Elle naquit au ciel à l'âge de nonante ans. Agilfride, hiérarque  de Liège et higoumène de Saint Bavon transféra son corps de Lotharingie à Gand en 754. Lorsque les Normands envahirent la région, il s'enfuit avec les précieuses reliques de sainte Pharaïlde et de saint Bavon. Ces reliques revinrent ensuite à Gand.
On la représente souvent avec à ses pieds ou dans ses mains un oiseau. Cela fait allusion à l'épisode de l'oiseau mort ( une oie) qu'elle trouva dans un champ et auquel elle rendit la vie. Comme le dit un hagiographe du XIXème siècle, " Si la douce vierge a été si miséricordieuse envers les [...] oiseaux du ciel, que ne devons-nous pas attendre de sa bonté, nous qui, comme elle, sommes [... ] orthodoxes?
C.L.-G.

Source de la photo du reliquaire:

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